11ant
15.12.2021 14:51:36
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Pour détendre cette "séparation de fenêtre", il existe des agencements de fenêtres, combinant à la fois une fenêtre de soubassement à hauteur de genou et une fenêtre de toit. Il reste alors une ligne bien sûr, le rebord de la fenêtre disparaît.
Les fenêtres coudées hermaphrodites étaient dans les années 80 une mode si éphémère qu’elles n’ont même pas été baptisées et sont restées un phénomène sans nom. Même les angles à 45° dans les plans ont perduré beaucoup plus longtemps. En tant que fabricant de fenêtres, j’étais soulagé au niveau de la garantie d’installation d’être arrivé dans le secteur seulement après la fin de cette courte mode. Bien que nous étions également très spécialisés en fenêtres de toit, nous n’avons jamais acquéri de clients de modernisation avec ces hybrides.
L’esthétique de la pièce peut aussi être influencée par un coffrage, par exemple pour un espace de rangement ou des meubles intégrés.
Les meubles encastrés sont bien, mais les entrées d’espace classiques ne sont selon moi pas "belles" du point de vue isolation. C’est pourquoi je recommande une utilisation très parcimonieuse des enchaînements de murs bas et de hauteur de genoux, au maximum dans le secteur WC et douche (sauf si la salle de bain est dans un pignon en surélevation).
Dans certains plans d’aménagement, il est possible d’agrandir une pièce par des lucarnes. Alors tout dépend des rapports longueur-largeur décrits.
Grâce aux contempteurs des règles poussées à l’extrême, la plupart des communes contrôlent désormais avec des dérogations si strictes que souvent seules de véritables lucarnes sont encore possibles au lieu au moins aussi des lucarnes en surcroît. Avec les charpentes à hauteur de genou, les vraies lucarnes sont toutefois "la mort assurée", comme l’aurait dit l’un de mes maîtres.