Concernant la hauteur totale, le tableau suivant figure dans le plan d’aménagement, mesuré du niveau du plancher du rez-de-chaussée jusqu’au point d’intersection mur extérieur-toit :
Nombre d’étages pleins Hauteur du bâtiment [m]
I 3,5 m
II 6,2 m
Je doute fort qu’un règlement régional de construction applique simultanément deux critères pour les étages pleins : ce qui constitue un étage plein au sens de la réglementation s’applique aussi au plan d’aménagement. Je ne vois nulle part écrit qu’il faut soudainement ne compter que les étages sans pente de toit. L’encadrement du nombre d’étages signifie seulement qu’il est imposé ici comme une obligation, non comme une option. L’encadrement ne prescrit pas une méthode particulière pour atteindre le statut d’étage plein.
Cependant, là où le nombre d’étages « II » est prescrit, je ne vois pas en même temps une alternative entre un ou deux étages – le plan d’aménagement inclut-il également des parcelles avec un « I » encadré ? Sinon, ce tableau a peu de sens.
La référence de hauteur indiquée correspond en quelque sorte à une hauteur de rive, mais non pas mesurée à la gouttière, plutôt au mur de la maison. 6,2 m suffisent en tout cas ici pour un mur de pignon ou même un « étage plein à la façon d’Iktinos ».
J’ai calculé dans l’exemple avec un mur de pignon de 180 cm et une pente de toit à 30° (toit à deux versants). Pour un toit en pavillon, le calcul serait un peu plus complexe. À 45°, une profondeur de bâtiment de 2 m suffirait déjà à créer un tel étage plein.
Selon moi, une ouverture sous toit à (malheureusement ici non autorisée) 20° de pente sur toutes les pièces est concevable, sans « affiner » optiquement les petites pièces. À 30°, j’exclurais déjà certaines pièces de cela, et à 45°, il me paraît presque évident d’aménager des mezzanines dans les chambres d’enfants.