11ant
24.07.2023 00:37:09
- #1
On m’a demandé sur quels points j’aimerais déroger au plan d’urbanisme.
Et ensuite tu as mal lu ma remarque, et je l’ai clarifiée. Si je n’ai pas eu de succès, je tente volontiers encore une fois : tu as l’intention, 1. d’augmenter la hauteur du mur de soubassement (Kniestock), 2. de réduire la pente du toit, ainsi que 3. d’agrandir le surplomb du toit.
À cela j’ai dit, I. que la mesure #2 compense éventuellement même trop la réussite de la mesure #1, de sorte que la combinaison des mesures #1 et #2 doit paraître absurde, et II. que la trilogie des mesures #1, #2 et #3 est même un coup parfait (hattrick) contre la même trilogie des restrictions concernées, qui, pour leur part, sont censées assurer en combinaison ce que la commune perçoit comme le « coloris local ».
Je ne comprends donc pas vraiment ce ton condescendant…
Il n’y en a pas non plus. Le plan d’urbanisme n’est pas « condescendant », mais « combatif », lorsqu’il veut protéger la culture architecturale du paysage urbain local contre l’intrusion de maisons souabes en Franconie, moselfrançaises en Rhénanie-Palatinat ou autres. Et le fait est que ce n’est pas un bazar, et par conséquent il n’y a rien à marchander. S’il s’agissait d’un « deal » à la manière d’un « balanced scorecard », un planificateur limiterait par exemple seulement la hauteur totale des bâtiments, et non certains paramètres individuellement.
Qu’est-ce que tu racontes là ? La hauteur du mur de soubassement est fixée à 50 cm. Si je veux utiliser le grenier, soit je me cogne régulièrement la tête sur la pente, soit je monte directement le mur de soubassement à 130. Qu’y a-t-il de saugrenu là-dedans ?
Tu peux aussi garder tes distances avec le mur pignon sans nécessairement ajouter un mur de soubassement dans une deuxième rangée devant le mur de soubassement lui-même. Le mur de soubassement n’augmente pas effectivement la hauteur du mur de soubassement, mais seulement optiquement – c’est là que réside le côté absurde. En tout cas, lorsqu’il s’agit comme ici d’agrandir une partie basse de la pièce (et non de la cacher).
Mon voisin construit ainsi alors que jusqu’à deux étages tout est autorisé. Probablement que ça lui plaît simplement. Parfois tu es tellement éloigné de la réalité, je ne te comprends pas.
Alors ton voisin doit avoir une autre intention que celle mentionnée ci-dessus. Et il doit probablement être prêt à sacrifier une partie de la surface au sol pour une pièce qui « semble plus haute ». S’il préfère le doublement « mur de soubassement et mur d’appui », bien qu’un étage entier lui serait autorisé là, c’est en outre un spécimen rare. Doit-il peut-être se contenter de lucarnes au lieu d’avant-toits ?
Notre souhait est précisément de pousser ces dérogations au maximum
C’est exactement à cela que réagissent les planificateurs par des cadres toujours plus stricts – et les services d’urbanisme par un « njet ! » de plus en plus sec… car :
Moi, en tant que voisin, je râlerais sans doute contre votre construction, si je me suis tenu aux règles et que mon voisin ne le fait pas ou que j’en subis un quelconque préjudice. Et c’est le cas, si un mur de 5 mètres de haut se trouve à côté de ma maison.
… ils n’en dispensent pas généreusement, ils craindraient les plaintes de ceux qui se sont arrangés avec le cadre donné par le passé. « Je veux tout, et tout de suite » peut chanter Gitte à la radio, mais pas tous les voisins dans la zone à bâtir. On doit encore obtenir un peu de lumière du jour sur son terrain, même si le voisin d’à côté le considère presque comme une légitime défense contre de petits terrains, en gonflant son volume de construction comme une tentative de rupture.