Je suis conscient qu'il existe des plans d'aménagement beaucoup plus anciens. Cependant, dans les plans d'aménagement les plus récents de la commune, il y a à peine encore des directives. Il y a des toits plats, des bungalows, des villas urbaines, etc. En ce sens, je peux déjà imaginer qu’on ne voit plus tout aussi rigide dans les anciens plans.
Il y a des raisons culturelles pour que les plans d’aménagement se réfèrent à des zones et non uniformément à l’échelle de la commune en fonction des années de construction. Le principe d’égalité de traitement dans le cadre des marges d’appréciation est aussi un bien précieux. Et personne ne dit que tes souhaits de dérogation sont exclus de réalisation - l’exemple (qui selon moi constitue un cas isolé) de donne même une raison d’espérer de ton point de vue. Je dis seulement, d’après mon expérience, que l’humour des communes en matière de hauteur de soubassement, pente de toit et débord de toit - surtout combinés en trio - est particulièrement sensible, parce que la touche locale est particulièrement agressée (et que c’est là que je vois la résistance la plus ferme aux négociations).
Les plans d’aménagement sont faits pour structurer de petits quartiers (résidentiels), afin que beaucoup de choses s’intègrent dans un ensemble - pas pour embêter les maîtres d’ouvrage.
Et même dans les zones au plan d’aménagement « insalata mista », il y a des maîtres d’ouvrage qui s’énervent - parce qu’ils voulaient une maison Bauhaus et que leur terrain se trouve au-delà de la ligne Knödel dans le « quartier Toscane » WA5 ;-)
Par exemple, si l’on construit au rez-de-chaussée sans augmentation d’étage, on pourrait ajouter les 30 cm « perdus » à la hauteur du soubassement. Cela se remarque à peine de l’extérieur et le soubassement serait presque doublé.
Oui, je le dis en quelque sorte depuis la sortie d’Égypte : que la réglementation spécifique et explicite de la
hauteur du soubassement est sans importance pour la protection des voisins et l’image d’ensemble du lotissement, car elle ne prend en compte de manière relativement inappropriée que la position du plafond entre le rez-de-chaussée et le grenier,
et que les intérêts publics et des voisins seraient suffisamment et adéquatement pris en compte avec les seules règles concernant la hauteur de l’égout. Mais je ne peux pas me présenter partout au conseil municipal pour influencer cela ;-)
Si dans ton cas il en est ainsi que un rez-de-chaussée moderne au lieu d’un haut rez-de-chaussée surélevé offre un potentiel de redistribution de 30 cm au profit du soubassement, alors mon conseil serait de mentionner aussi ce fait dans la justification de ta demande de dérogation. Dans ces conditions, je considérerais une hauteur de soubassement de 100 cm comme souhaitable avec succès - et si tu renonces aux surélévations de toit (et que tu l’intègres également dans la justification), même 120 cm. Ta demande de dérogation doit être acceptable sans que le conseil municipal perde la face vis-à-vis des voisins traités selon le droit sans exception. Aucune commune et peu de membres du conseil ne veulent embêter les demandeurs de permis de construire.
Toutefois, les communes sont affectées à différents degrés par les arrivants venant d’autres régions aux goûts architecturaux différents et ont élaboré en conséquence leurs attitudes défensives envers les « exagérateurs ». C’est pourquoi j’ai dit, informe-toi au mieux sur le degré de sacralité de chaque restriction individuelle issue de quelle histoire. Mon expérience est que plus le village en question est rural, plus on prend au sérieux le non-mélange entre la culture architecturale bavaroise / franconienne / souabe, et « nous les souabes, on ne veut vraiment pas des Prussiens ». Il y a sûrement des phénomènes similaires chez les Schleswigois et les Vikings ;-) et ici, dans la région du Rhin, la Contre-Réforme est un point sensible éternel dans beaucoup d’endroits ...