Avec une nouvelle précision sur
Privatmeinung :
Comme on le voit, cela mène rapidement à une discussion de principe – et c’est justement pour cette raison que
ma financement immobilier est
échelonné ou "fabriqué" à partir de plusieurs produits. Ce qui prouve déjà son efficacité actuelle, car je peux réagir (presque) à tout moment.
Depuis mon financement, il ne s’est écoulé que 4,5 ans, pourtant on le ferait aujourd’hui d’une manière complètement différente, mais je continuerais toujours à répartir (les durées) et à intégrer des remboursements anticipés. Concernant mes remboursements anticipés, par exemple, je peux choisir, lors d’un remboursement anticipé, soit de diminuer ma mensualité, soit d’ajuster la durée. Si je conserve ma mensualité, le taux de remboursement augmente automatiquement.
Le financement unilatéral avec un seul produit est, selon moi, un pari sur une évolution très précise dans 15 ans. J’aurais plutôt "sécurisé" au maximum la moitié de la somme par cette configuration et le reste aurait été monté de manière flexible, éventuellement dès le départ avec des plans d’épargne adaptés.
Les taux d’intérêt actuels, par exemple pour les comptes à vue, ne reflètent pas davantage le risque propre que ceux d’un contrat de crédit à taux fixe. Ok, jusqu’à 100 000 € on bénéficie de la garantie des dépôts, mais si l’on veut vraiment battre le crédit avec un gain significatif, il ne reste que les plans d’épargne en actions ou similaires.
Last Not least :
Un taux d’intérêt sur prêt (sain) entre 5 et 8 % me paraît nettement plus probable dans 15 ans qu’un taux au niveau actuel. C’est-à-dire que je compte sur une économie d’au moins 4 % sur les intérêts du prêt. Mais actuellement, je n’obtiens une placement à taux garanti qu’à max. 2 %.
C’est un scénario qui, à mon avis, te brisera le cou et c’est ce qui est arrivé à certaines personnes dans les années 80/90. Tu épargnes dans le pire des cas pendant environ 10 ans à un niveau de 1-2 % contre le crédit, où presque rien n’est remboursé. Ensuite, les taux montent, tu reçois certes des intérêts élevés sur ton capital (faible, car longtemps mal rémunéré), mais tu dois aussi refinancer la somme de plus de 200 000 € moins la constitution d’épargne aux conditions alors en vigueur.
Je crois que ce serait mauvais pour toi. Mieux vaudrait que le refinancement ait lieu au même niveau et que l’on rembourse alors plus intensivement.
Cordialement
Dirk Grafe