le calcul ne fonctionne pas tout à fait ainsi, car tu calcules avec un taux d’intérêt constant. Dans un prêt à annuités, celui-ci diminue dès le 2ᵉ mois, de même que les intérêts. L’économie théorique est donc moindre et diminue encore au fil des années suivantes.
Le calcul est présenté de manière simplifiée, c’est pourquoi j’ai écrit "calcul approximatif". Comme le contrat d’épargne-logement est généralement remboursé plus rapidement qu’un prêt à annuités, l’avantage d’intérêt augmente même. Il faut juste faire attention lors du calcul à ce que la mensualité totale reste comparable.
Mais comme tu le constates justement, les intérêts du contrat d’épargne-logement ne sont pas pris en compte. La commission de gestion est déduite, mais avec seulement 1,5 %, cela fait tout de même 115 €. Il ne reste donc que 10 € des 125 € calculés. À partir de la 2ᵉ année, cela ne vaut probablement plus la peine, car les intérêts créditeurs augmentent et les intérêts du prêt baissent.
Si tu veux faire un calcul précis, prends aussi en compte l’impôt sur les revenus capitaux + le prélèvement social sur les intérêts créditeurs. Par ailleurs, l’effet s’améliore avec les différents taux de remboursement au fil des années et non l’inverse.
Toute ta calculatrice est une calculation de bonne femme, car tu part du principe que l’emprunteur a besoin de 15 000 € de prêt en moins. Dans le contrat d’épargne-logement, il a déjà 7 300 € qui restent en tant que solde créditeur, alors que dans ton "pack combiné" tu les inclues entièrement et prends seulement 7 700 € de financement supplémentaire. Tu compares donc un prêt de 380 000 € (1,75 % + 4,25 %) avec un prêt de 387 700 € (1,8 %).
Non, je calcule toujours avec 380 000 €.
Soit 380 000 € de prêt et donc des intérêts créditeurs sur le solde du contrat d’épargne-logement de 7 300 € laissés là,
soit 365 000 € + 15 000 € (dont 7 300 € de solde et 7 700 € de financement).
Il y a encore une 3ᵉ variante : faire virer le solde et alors emprunter 7 300 € de moins. Si la limite de valeur d’emprunt est inférieure à cause des 7 300 €, alors c’est probablement la variante la plus intéressante.
Avec mon calcul, je voulais montrer que dans certaines conditions, même le prêt d’épargne-logement peut avoir du sens.
Bien sûr, si le taux du prêt peut être nettement réduit, cela devient forcément intéressant à un moment donné. Chez nous, le saut de financement complet à 85-90 % (selon la banque) était assez important. En dessous de 80 %, il n’y avait plus beaucoup à obtenir.
C’est exactement ce que je voulais démontrer : même une amélioration de taux de seulement 0,05 % améliore le financement global, bien que le prêt d’épargne-logement coûte plus de 4 %. Plus l’amélioration du taux est grande, plus la variante est intéressante.