LastCookie
11.10.2023 15:24:05
- #1
Cela me semble d’abord dans l’ensemble être un BT déguisé et un contrat de construction avec des prestations d’architecte (et donc plutôt pas un contrat d’architecte avec une responsabilité professionnelle correspondante).
Ici, je ne comprends pas la chronologie des événements : le bureau du bâtiment doit déjà inclure des prescriptions dans l’autorisation, la construction ne doit commencer qu’après approbation, donc je ne comprends pas la "suite" ensuite, la séparation (de quel côté d’ailleurs, la panne faîtière* est ici quasi "commune" ?) aurait dû être incluse avant la couverture du toit.
*) Ta maison jumelée est quelque peu atypique car les moitiés se touchent au faîtage, voir
L’architecte doit également respecter les prescriptions de protection incendie en tenant compte de la particularité décrite ci-dessus et deviner ainsi les prescriptions à l’autorisation de construire. Il n’y a pas de "coûts supplémentaires" au sens du contrat de construction, comme le respect des prescriptions de construction et les exigences qui en découlent font naturellement partie du contrat de construction et donc d’éventuels prix forfaitaires, même sans mentions spécifiques dans le descriptif des travaux ou autre. Le maître d’œuvre s’est tout simplement trompé de calcul ici. L’architecte a "commis une erreur", mais le bureau du bâtiment a réagi de manière appropriée en délivrant l’autorisation avec prescription au lieu de la refuser en raison du non-respect des prescriptions de protection incendie. L’architecte aurait dû inscrire la séparation dans le plan, et pour le maître d’œuvre elle faisait partie intégrante de l’ouvrage convenu. La grande majorité des maisons jumelées ont en effet des moitiés attenantes par le pignon, probablement que le maître d’œuvre a ici construit pour la première fois un jumelé transversal ;-)
Merci beaucoup d’abord pour ta réponse détaillée. J’interprète cela comme que tout cela pourrait être comptabilisé sous "risque entrepreneurial" ?
Je trouve un peu osé que le maître d’œuvre essaie ici de profiter de l’ignorance des clients. Il l’a fait plusieurs fois, mais la situation est maintenant différente. La maison est construite, nous y habitons et nous lui devons encore de l’argent (parce que nous n’avons pas encore fait la réception finale notamment parce que le sujet protection incendie et toiture n’est pas encore résolu depuis longtemps).
Même si je pourrais dans une certaine mesure temporiser (il ne bouge pas non plus concernant le montant dû, à cinq chiffres), je souhaite quand même que les travaux soient terminés et que la maison soit acceptée par l’administration.
Pour la compréhension, encore quelques infos :
- nous avions une autorisation du bureau avec les plans d’architecte d’origine, qui n’avaient cependant pas détaillé la séparation des maisons
- c’est seulement lors d’une réception spontanée du gros œuvre (un intervenant est passé à vélo) que cela a été remarqué
- j’avais dit à monsieur aussi pourquoi le bureau avait délivré une BG et n’avait pas vu ou communiqué des prescriptions à ce sujet avant... je ne me souviens plus des termes exacts. C’est évident, l’architecte doit faire son travail, etc.
J’ai joint la solution de l’architecte, elle a été validée par le bureau. Il faut maintenant que quelqu’un la réalise.
Concernant la maison jumelée elle-même, elle nous offre quand même quelques avantages que le faîtage soit comme ça et pas autrement (le terme technique me manque ici)... Nous avons pu mettre dans chaque pièce à l’étage des fenêtres du sol au plafond. Et les rampants de toit ne commencent qu’à 1,55 m – sinon nous aurions des rampants partout à l’étage et donc des fenêtres de toit partout.
L’affaire de protection incendie est vraiment pénible et je préférerais trouver un accord mais je crois qu’il restera sur son avis et qu’au final ce sera un avocat qui devra régler ça.