11ant
08.10.2021 21:05:46
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Ce qui est présenté ici est le résultat de notre pré-planification et des conseils d’amélioration du dessinateur/chargé de vente du constructeur principal. Entre-temps, nous travaillons avec une architecte du constructeur principal, qui traite également notre demande de permis de construire.
Les poches de maladresse ne compromettent pas l’approbation, l’architecte devrait les remarquer, mais les éliminer n’est pas son travail ; elle aura de toute façon assez à faire, donc elles survivront probablement jusque dans les plans d’exécution.
Peux-tu m’expliquer les conséquences des « poches de maladresse » ? Rien n’est encore décidé,
Le cotation n’est pas assez détaillée pour que je puisse déjà cerner précisément les poches de maladresse ; à l’heure actuelle, je ne peux même pas les compter. Il se peut donc très bien que leur nombre reste limité. Par exemple, sur le mur derrière la cuisinière : 36,5 + 390 + 17,5 + x font 444 + x cm. Si le sens d’ouverture de la porte « x » = 6 cm, cela correspond à des briques entières. « Rien n’est encore décidé » ne sert malheureusement à rien, car les poches de maladresse sont une maladresse de planificateur et non de maçon. Le maçon n’a d’autre choix que d’improviser lors de l’exécution : peste ou choléra, il doit choisir l’un ou l’autre. Mais ne t’inquiète pas pour ça, cela ne causera pas de dommages graves à la maison, au final tu ne verras rien. En tant que maçon, je maudirais cependant mes collègues qui restent assis sur leur chaise.
Néanmoins, je réponds volontiers à ta question sur les conséquences, pour que tu puisses t’en faire une idée : quand un maçon construit un mur, il travaille toujours à partir de deux points fixes l’un vers l’autre. Par exemple, d’un coin de maison vers un embrasure (dans l’exemple ci-dessus : celui de la porte d’entrée). Donc d’abord première brique, deuxième brique, troisième brique, dernière brique, avant-dernière brique, avant-avant-dernière brique, toujours rationnellement avec des briques entières raboti raboti. Au milieu de la distance, ça devient délicat si l’espace ne fait pas la longueur d’une brique entière. 51 cm ne posent pas de problème, il peut gérer ça, le joint a assez de jeu avec le profil d’emboîtement. 52 cm non plus, alors il intervient deux fois. 49 cm c’est vraiment embêtant, alors il doit utiliser une meuleuse. 48 cm c’est encore pire, trop pour meuler et trop peu pour scier. Donc il scie un peu plus et remplit ensuite le vide avec du mortier. Tu peux sûrement imaginer qu’il ne prépare pas de mortier isolant juste pour ce joint, on y met du mortier de joint. Cela ne mène pas immédiatement à une fissure ou à un foyer de moisissure, ne t’inquiète pas. Je ne vais pas décliner toutes les combinaisons maintenant, mais il y a aussi des « dimensions murales malheureuses » dans des ordres de grandeur qui sont « réparées » avec des morceaux restants, ce qui entraîne régulièrement des violations des mesures d’appui correctes (ainsi s’appelle la différence de la distance à laquelle deux joints verticaux de lits adjacents sont justement pas superposés afin d’assurer un bon appareillage solide). Conclusion : petite maladresse, pas la fin du monde, mais dans les constructions que je supervise en conseil, ce genre de chose est quand même évité.