Haus123
11.12.2023 07:00:58
- #1
Le sujet de dire au revoir au chef demain s’est évaporé avec le jour où l’on fonde une famille. Dès qu’un enfant est là, on ne fait pas ça comme ça. Peu importe le type de financement ou si c’est une location.
Non, ce n’est pas le cas. Je connais assez de pères et de mères qui ont fait exactement cela. Ils ont travaillé dans le secteur des soins, du commerce ou de la restauration. Tu sais pourquoi ? Parce qu’ils savaient tous qu’à 200 mètres, ils trouveraient un emploi au même niveau ou même mieux payé, ou du moins avec de meilleures conditions de travail.
Essaie ça maintenant en tant qu’ingénieur bien payé chez un OEM. Je te dis : partout, sauf dans quelques niches, il y a un gel des recrutements. En dehors des mutations internes (pour lesquelles il faut aussi être qualifié), les opportunités deviennent rapidement rares. Ce n’est pas vrai que tu peux avoir le même salaire partout.
Je changerais encore à tout moment si je n’étais plus d’accord avec mon employeur ou mon chef. Il en va de même pour le contenu de mon travail. Cette forme d’indépendance est pour moi un luxe que, du moins en tant qu’homme de la trentaine avec une famille, on ne devrait pas abandonner à la légère. À la cinquantaine, ça peut être différent.
J’ai un peu voyagé et je connais plusieurs secteurs. Oui, il y a des secteurs peu dynamiques. Les fournisseurs d’énergie, les assurances, les banques. Là, les emplois sont relativement sûrs. Il en va de même bien sûr pour les médecins, les fonctionnaires, etc. Néanmoins, il y a aussi des changements et des mauvaises surprises. L’industrie est le secteur le plus cyclique de tous. Là, l’accélération se fait plus vite, mais en cas de crise, la chute est aussi plus forte et plus rapide. Jusqu’à présent, les grands groupes ont amorti cela avec leur puissance financière. Compter à 100% sur cela à l’avenir, ça ne me rassurerait pas.