Voilà, ton eMail est arrivée et j'ai examiné le plan d'aménagement. Celui-ci a été établi en 1976 et est devenu exécutoire en 1979. À cette époque, votre maison était déjà construite et a donc été intégrée en tant qu'existant dans le plan, c’est pourquoi la zone de construction commence ici pour chaque maison à la façade avant côté rue (individuel au terrain, car chez les voisins elle n’est pas identique, mais seulement similaire) et est ensuite profonde de 14 mètres. Pour certains garages, il en résulte donc qu'en cas de reconstruction au même endroit, une dérogation serait déjà nécessaire car ils sont trop longs. La pente du toit est de 48° avec une tolérance de +/- 2°. Les maisons voisines 9 et 11 possèdent des petites lucarnes en appentis, d’après la photo aérienne les seules dans ce secteur. Je dois revoir ma proposition de large lucarne en appentis, car les demandes d’exceptions de cette envergure dans cette zone ne sont apparemment pas courantes et je leur accorde donc peu de chances. Déjà la « lucarne » sur l’image du message #51 serait selon moi un précédent dans ce plan. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas d’orientation de faîtage imposée dans ce secteur. Malgré l’absence de hauteurs imposées, je ne vois pas de marge intéressante pour une surélévation du toit sans dépasser le cadre du comble non habitable. Je ne vois pas non plus l’extension en toit plat souhaitée ici conforme au plan et avec peu de chances d’obtenir une dérogation. Il me semble donc que l’agrandissement de la maison en largeur et en continuité du profil de la maison existante soit la seule possibilité. Étant donné le peu voire l’absence de terrains vagues dans la « partie sud » globale, je ne vois aucune raison, selon le principe de proportionnalité, de considérer une modification du plan d’aménagement avant que la zone du jardin ouvrier ne soit éventuellemement construite en permanence. Je vous verrais donc devoir réduire considérablement la hauteur de vos projets de modernisation concernant la forme de la maison. Théoriquement vous pourriez « en prendre votre revanche » sur la façade, ce à quoi du moins le plan d’aménagement ne s’oppose pas.