Il me semble que quelque chose est en train de déraper ici. Je connais la procédure ainsi : la commune a 14 jours, ou était-ce 4 semaines ? , pour exercer son droit de préemption. Sinon, cela est considéré comme un renoncement. Ce n’est qu’ensuite que le notaire autorise la réalisation du contrat. Tu as déjà payé le notaire, le tribunal, la taxe d’acquisition immobilière, et maintenant, après plusieurs semaines, ils surgissent de nulle part ?
Tout cela est en ordre, le notaire vérifie si une hypothèque ou un droit de préemption est inscrit au registre foncier. Si la commune (ou quelqu’un d’autre) y est mentionnée, un délai de quatre semaines s’applique pour exercer le droit de préemption. Si cela ne se fait pas, cela est considéré comme un renoncement.
Dans mon cas, il n’y avait pas de droit de préemption inscrit au registre foncier. La vente a donc été réalisée normalement, ce qui implique aussi une notification à la commune.
La commune a alors le droit, comme déjà écrit, dans certaines circonstances, de considérer l’exercice de son droit de préemption (par exemple dans l’intérêt public).
À cette fin, elle demande une copie du contrat de vente. Pour cela, le notaire est alors légalement tenu de me contacter avec l’autorisation.
À partir du moment où la commune reçoit le contrat de vente, elle dispose de deux mois pour délibérer définitivement sur la concrétisation de l’achat ou non. Dans mon cas, cette décision a déjà été prise, comme j’ai dû l’apprendre.