Hyponex
11.11.2022 12:13:16
- #1
Pourquoi crier tout de suite comme ça avec tous ces points d'exclamation ?
Nonsense.
Si le bien immobilier est vendu, alors la mère a 400 000 € et ce montant est hérité par quelqu’un en cas de décès (si ce n’est pas dépensé, mais laissons cela de côté). Si la mère ne fait qu’un prêt de 400 000 €, alors la fille hérite aussi de ces créances contre l’homme.
Parce que dans le post initial, l’objectif était de minimiser les coûts.
Je trouve que ça se lit de toute façon comme si ce n’était pas clair comment les futures relations de propriété devraient être. D’abord il est dit longtemps que la mère transfère à la fille, jusqu’à ce que soudain l’homme soit mentionné comme payeur, qui pourra alors, par grâce, apparaître un jour dans le registre foncier.
Malheureusement, beaucoup de chiffres manquent. Car avec un peu de malchance, la fille n’a juste pas les revenus pour réaliser le projet seule sans l’homme. D’où toutes ces variantes compliquées.
Si on donne les 400k à la mère, alors c’est la fille qui hérite en cas de décès, mais si la mère dépense tout en 10 ans, il n’y a rien à hériter, non ?
Maintenant l’autre chose :
ils choisissent le schéma à 1400 €, jusqu’à ce que les 400k soient remboursés, comment ça se passe si la mère décède après 5 ans ?
Ils ont remboursé 84k d’ici là (fille 42k, partenaire 42k).
Donc le partenaire possède alors 50 % du bien immobilier, supposons que la valeur soit de 400k, donc sa part vaut 200k, alors qu’il n’a payé que 42k pour cela.
C’est uniquement cela qui importe !
C’est pourquoi l’option de payer 1400 € jusqu’à ce que les 400k soient remboursés est absurde, parce que ce n’est pas clairement réglé. Dans cette version, la mère et la fille sont massivement désavantagées par rapport au « partenaire de la fille », à la fois parce qu’il économise les intérêts (ce qui peut être considéré comme un don pour la fille) et aussi en cas de décès prématuré de la mère avant d’avoir reçu les 400k.
Ce n’est pas un aspect négligeable.
Donc la variante :
on verse 400k à la mère (dont 200k sont payés, 200k sont un prêt à la fille)
200k sont prêtés à la fille par la mère sans intérêt, elle rembourse 700 € par mois (exactement ce qu’ils envisagent)
le partenaire doit payer 200k de sa poche, s’il ne les a pas, il doit les financer ! C’est comme ça...
la mère peut obtenir des intérêts sur les 200k qu’elle reçoit en liquide (elle ne perd donc pas d’argent)
si elle décède et qu’il reste quelque chose des 200k, la fille le reçoit en héritage
Très simple et équitable pour toutes les parties
et le « partenaire » paie les intérêts habituels, ce qui est juste.
Évidemment, on pourrait aussi régler cela comme suit : il prend les 200k en prêt auprès de la mère à 2,50 % (ce qui reste moins cher que le taux du marché) et rembourse 700 € par mois. Ça doit être réglé.
Car si la mère décède après 5 ans, il doit continuer à verser sa part du prêt à la fille jusqu’à ce que ses 50 % soient remboursés. Très simple, personne n’est désavantagé par cela.