Sans connaître l'étude de sol, je partirais du principe qu'il s'agit ici d'une « eau poussante intermittente », c’est-à-dire d’eau stagnante due à des précipitations. Si je me trompe, n’hésitez pas à poster le passage correspondant de l’étude.
Pour l’étanchéité, différentes variantes peuvent alors être choisies...
1 : Si un drainage périphérique selon la norme DIN 4095 est prévu, tous les éléments en contact avec le sol doivent être étanchéis conformément à la DIN 18533-1:2017-07 selon W1.2-E (humidité du sol). Le bon fonctionnement permanent du drainage doit être garanti à tout moment.
- Donc un drainage et un revêtement au bitume. Le piège est que cela ne fonctionne que tant que le drainage fonctionne sans dysfonctionnement. Je ne recommanderais cela en fait que dans certains cas et en terrain en pente.
2 : En alternative, on se réfère à la DIN 18533-1 W2-E. On distingue alors selon la profondeur maximale d’encastrement du bord inférieur de la dalle de sous-sol :
Pour UK dalle de sous-sol < 3 m s’applique la DIN 18533-1 W2.1-E « exposition modérée à l’eau poussante »; situation 1 d’eau stagnante - « eau poussante intermittente ».
- L’étanchéité selon W2.1-E peut être assurée avec des couches de bitume et bitume polymère, des couches en plastique et élastomère ou PMBC.
3 : En alternative, la construction étanche en béton selon la directive DAfStb (directive WU, comité allemand du béton armé) est aussi possible. Il faut alors prendre au moins la classe de sollicitation 1 (eau poussante).
- Ici, il s’agit alors du « bac blanc/gris ». Si correctement exécutée, la variante la plus sûre sur le long terme.
Comme la variante 3 a été mal réalisée ici, je pourrais déjà envisager un drainage supplémentaire pour empêcher que l’eau ne parvienne au mur de la maison. Comme décrit précédemment, insister sur une extension de garantie.