Que veux-tu me dire par là ?
Le problème est que tes autres discussions ne se terminent pas par une décision de ta part concernant les options mentionnées. Et ici aussi, tu remercies pour ses efforts, mais tu ne t’exprimes pas du tout sur l’option que tu préfères. Ce sera aussi le problème du notaire, que tu ne sais pas encore exactement ce que tu veux construire. Tu dois d’abord examiner avec un architecte et l’autorité de délivrance des permis de construire ce qui est possible.
Je souhaite donc respecter une distance minimale de 3 m avec le voisin sur mon terrain. Cependant, je veux rester à 1 m de la limite avec le terrain de mes parents.
Prenons ce souhait comme acquis, en supposant qu’il n’y a pas de plan d’urbanisme et pas de limite constructive réelle (pour juger cela, il faudrait une grande portion de la carte cadastrale avec les constructions voisines). Alors ce serait une possibilité :
Les propriétaires respectifs déclarent formellement à l’autorité de délivrance des permis de construire la prise en charge mutuelle des zones de recul (T3 partiellement, T4 complètement). Le notaire n’a donc rien à voir avec ça, sauf si l’on souhaite en plus une sécurisation au registre foncier, ce qui n’a de sens que s’il y a des compensations financières pérennes prévues. Ces surfaces ne doivent alors plus être construites.
Tant qu’il n’y a pas de plan concret, aucun accord ou déclaration contraignant ne peut être formulé auprès de l’administration du bâtiment, voire du bureau des hypothèques, car la profondeur des zones de recul dépend des dimensions exactes du projet. À ce stade, ce n’est pas encore nécessaire, car il s’agit seulement d’un transfert de propriété au sein de la famille. Mais si la méfiance est telle que les déclarations nécessaires ne seraient plus données plus tard, il faut déposer la demande de permis de construire avant le transfert de propriété.