Il ne va rien baisser dans les coûts de construction. Plutôt le contraire.
Aujourd’hui, on peut parler de pénurie de logements. Les loyers explosent et deviennent inabordables.
Il manque des millions de logements et nous sommes très, très loin de l’objectif du gouvernement de construire chaque année 400 000 nouveaux logements.
Et cela depuis de nombreuses années. La situation ne cesse de s’aggraver. Avons-nous une simplification bureaucratique et la suppression des règles de construction ?
Non. Avons-nous un programme spécial comme une augmentation de l’amortissement ou des allègements fiscaux ? Par exemple pour la construction de logements locatifs ? Non !
Avons-nous entendu parler d’allègements légaux dans le droit de la construction, par exemple des règles pour plus de terrains afin de pouvoir construire aussi en zone périphérique ? Non !
Bla, bla, bla et rien ne se passe. Personne ne doit s’étonner.
Et maintenant, beaucoup de professions appartenant à la classe moyenne se demandent pourquoi on ne peut plus, ou on ne veut plus, se permettre une maison même avec deux bons revenus.
Ma maison en location pourrait être facilement surélevée de 3 à 4 logements. De beaux appartements que je pourrais même louer à un prix abordable, donc dans une fourchette socialement acceptable.
Mais qu’en ai-je ? Peut-être 500 000 euros de nouvelles dettes que je devrai rembourser sur 20 ans, maintenant que la maison est payée.
Ai-je des avantages fiscaux, ai-je des aides publiques ? Rien. Le risque et les coûts d’investissement restent à ma charge.
En tant que propriétaire, j’ai même plusieurs problèmes. Si tôt ou tard ils devaient encore prélever des cotisations retraite et maladie sur mes revenus locatifs, augmenter la charge fiscale ou promulguer d’autres mesures et règles inutiles.
Mon investissement augmente alors aussi la valeur du bien immobilier. Logique. Je suis dans la cinquantaine et quand je mourrai,
il y aura la taxe sur les successions. Alors laissons tomber. Ça n’a tout simplement aucun sens.