Mais le fait que la banque garde la main sur "ton" terrain, c'est une différence ? Tu pourrais aussi dire : "Je ne peux pas nier que je sois inscrit au registre foncier (comme pour le droit de superficie d'ailleurs), mais le terrain appartient en fait à la banque, puisqu'elle l'a financé."
Je trouve ça aussi personnellement très désagréable, mais au moins ça peut changer au fil des ans. Avec un crédit que je ne pourrais jamais rembourser, je vivrais aussi difficilement. Ce serait la même chose si je payais encore 500 € par mois pour un crédit à la retraite ou si je payais un droit de superficie.
Et pour mes descendants, ça fait déjà une différence.
Pourquoi ? Valeur du terrain il y a 25 ans : 100 K€ – pour cela un droit de superficie de 200 € par mois. Valeur du terrain aujourd’hui : 400 K€ – mais peut-être toujours un droit de superficie de 200 € par mois. Essaie de trouver un terrain pour 400 K€ aujourd’hui avec 200 € par mois.
Oui, c’est exactement ça. Le droit de superficie était dans ce cas de 240 €, ce qui est évidemment une blague par rapport à la valeur du terrain.
Oui, mais dans notre cas le terrain entièrement viabilisé coûte maintenant 98 € le m² => environ 70 000 €. Donc, pour seulement 35 000 € de plus, un terrain (un peu plus grand) m’appartient. On ne fait donc pas vraiment beaucoup d’économies dans ce cas.
Dans ce cas, le droit de superficie ne serait pas envisageable pour moi par exemple.
C’est différent quand on a des coûts de terrain supérieurs à 500 K€ pour 500 m². Là, il faut envisager cette option.
Le sujet de la transmission m’est important, et c’est peut-être surtout parce que je ne peux pas vraiment m’habituer au droit de superficie.
Et ce "doit de toute façon être vendu" n’est au moins pas le cas chez nous jusqu’à présent. Mes parents ont tous les deux plus de 2000 € de retraite nette, et pour l’instant la participation à l’assurance dépendance pour une maison de retraite n’est pas encore aussi élevée.
Mais comment ce sera dans 40 ans, bien sûr, personne ne le sait.