il y a 10 ans, de nombreuses banques ne pratiquaient encore qu’un taux d’amortissement de 1 %... donc aussi une durée calculatoire de plus de 40 ans, ça n’intéressait personne
aujourd’hui, dès que la durée atteint l’âge de la retraite (par exemple, un client part à la retraite dans 29 ans, et la durée calculatoire est de 30 ans), la banque doit vérifier si le client pourra encore se le permettre à la retraite.
avant, le capital restant dû n’avait pas d’importance... aujourd’hui ? Les banques calculent avec des annuités de 5-6-8 % après la fin de la période de fixation du taux. Par exemple, un client emprunte maintenant 400 000 € à 2 % d’intérêt et 2 % d’amortissement = une mensualité de 1 333 €
et après 10 ans, ils ont remboursé environ 80 000 €. Donc les banques vérifient si le client pourra se permettre les 320 000 € restants dans 10 ans
à 5 % = 1 333 €
à 6 % = 1 600 €
à 8 % = 2 133 €
ce sont aussi des raisons de refus... le client dit : hmm, je peux facilement me permettre 1 400 € par mois... mais si la banque vérifie en même temps la mensualité dans 10 ans, et que ça ne correspond plus, alors c’est un refus !
(surtout avec les 8 % qui supposent qu’on gagnera dans 10 ans autant qu’aujourd’hui, mais la mensualité aura presque doublé en 10 ans)
depuis 2016 (introduction des directives sur les crédits immobiliers !), les banques ont beaucoup plus de tâches, elles doivent tout simplement vérifier et prendre en compte davantage... (mais le fait qu’on puisse 1) effectuer des remboursements anticipés, n’est pas pris en compte, et 2) qu’on vende peut-être la maison dans 20 ans après la fin de la période de fixation du taux, n’est pas non plus considéré)
Documents : l’Autorité fédérale de surveillance financière/Le législateur impose aux banques quels documents elles DOIVENT TOUJOURS vérifier, et lesquels elles PEUVENT vérifier
il y a des banques qui ne veulent que les documents OBLIGATOIRES et d’autres qui demandent aussi les documents « OPTIONNELS » (si cela donne plus de sécurité reste à prouver...)
et il y a 10 ans encore, de nombreuses banques finançaient volontiers les frais annexes d’achat, voire même la cuisine, dans le financement immobilier. Aujourd’hui ? Presque aucune banque ne le fait. Beaucoup veulent que l’on ait l’argent pour les frais annexes d’achat, et d’autres même que l’on dispose de 10-20 % de fonds propres en plus...
voilà comment les temps changent...