La situation est très intéressante pour nous (périphérie d’une grande ville) mais le prix d’achat fait tomber les chaussettes, (de mémoire) :
Michaelshoven ne se trouve pas directement sur le Rhin, mais apparemment ce quartier offre beaucoup de verdure. L’occupation du district est si merveilleusement clairsemée et verte que, si l’on fait un effort, on trouve la maison sur les images aériennes. Si l’on veut un emplacement plus prédestiné, alors le prix est justifié. Le prix fait l’emplacement, emplacement, emplacement du terrain ! Ajoutez-y la marque du bungalow de l’architecte, qui a assurément son charme exclusif et des valeurs soignées à l’intérieur. Sur le plan énergétique, on peut certainement beaucoup gagner en isolant simplement d’abord la toiture. Deux Cologneois avec un bon revenu, une attitude réaliste, un bon œil et du savoir-faire trouvent ici pour un million leur logement attrayant !
Cela ne correspond certainement pas aux besoins d’un père de famille pour qui design et esprit du temps ne signifient rien, néanmoins : si j’étais Cologneois et que je percevais ton salaire, ce serait effectivement à moi !
J’ai plutôt l’impression que certains vendeurs (et agents immobiliers) se réfèrent aussi à des offres « de moindre qualité » par rapport aux objets éventuellement justes en prix. Exemple fictif pour faire court : une maison rénovée est mise en vente pour 800k dans un cul-de-sac calme du quartier et ensuite on met l’objet à rénover dans la rue très fréquentée pour 790k. L’un est vendu rapidement et l’autre reste éternellement sur le portail.
Et alors ? C’est le marché ! Cela arrive aussi dans chaque grand magasin, supermarché et boutique : place le produit qui ne se vend pas à côté du best-seller – un jour les deux seront vendus. Aussi sur la question du prix : si quelque chose est proposé trop bon marché, on l’examine plus attentivement, car il y a forcément un problème ou cela est considéré comme de la camelote.
Sur mon vide-grenier annuel aussi, je peux constater que les labels et les articles sans marque se valorisent mutuellement et font ainsi de la publicité. Et comme je ne veux pas trop de bazar concurrent sur la table du papier peint, certaines choses pas souvent manipulées retournent d’abord dans la boîte pour être ressorties plus tard. C’est ainsi qu’on vend !
Et la vraie camelote, on la propose différemment, par exemple lors d’une vente aux enchères.
Je pense qu’ils espèrent encore trouver un « pigeon ».
Si l’on part avec une telle attitude dans la recherche et que, au bout d’un an ou deux, on n’a toujours pas compris au lieu de se plaindre et de se voir comme une victime, il faut être honnête : c’est sa propre attitude qui est responsable de ne rien trouver.
Celui qui compare les portails uniquement pour les chiffres et qui est assis devant son PC en disant « Mon dieu, mon dieu, ils sont fous avec leurs prix » ne reconnaîtra pas les valeurs et ne trouvera pas de maison avec cette approche. Parce que le mental est contre.
Qu’en est-il de la nouvelle maison mitoyenne de fin / jumelée à Sürth ? Comme déjà dit, je ne suis pas Cologneois, mais Sürth est sur le Rhin... la maison est à 6 minutes à vélo de la rive du Rhin.
Je pense que tu trouveras pour chaque bien quelque chose qui t’empêchera d’acheter, au final tu trouveras toujours le prix trop élevé.
Ce que je trouve un peu triste et qui était déjà lisible dans le post initial : tu ne sais pas vraiment la valeur de ton salaire et de ton épargne. Rarement j’ai vu ces chiffres comme salaire. Et ce type de salaire existe aussi très peu chez nous – il y a certes ces emplois chez nous (Airbus, affaires à Hambourg,
Daimler), mais très peu. Et ces employeurs procèdent actuellement à un échange de personnel coûteux contre du personnel moins cher. Mais ceux qui ont des salaires élevés habitent aussi très généreusement dans notre périphérie, en accord avec leur revenu, car ils peuvent se le permettre.
Mais d’une certaine manière, le bon salaire, c’est parfois comme jeter des perles aux pourceaux : tu ne sais rien faire avec cet argent sauf la prévoyance vieillesse pour plus tard et râler maintenant. En fait, tu ne sais pas gérer l’argent, si on y regarde de près. ;)
Je ne sais pas non plus s’il faut toujours attendre la limite de la douleur avant que quelque chose se passe.
J’ai fait une recherche d’humour sur les portails immobiliers dans la région. Beaucoup des mêmes vieux connus d’il y a 2,5 ans y sont encore.
Je le fais régulièrement, aussi pour garder un œil sur la valeur de la maison de mes parents. Il y a certes peu de logements vacants chez nous, mais beaucoup de maisons sont d’abord louées parce qu’elles ne se vendent pas.
Et oui, la valeur de la maison de mes parents (année de construction 1978) ne se mesure pas à la valeur vénale, mais à celle des autres maisons du voisinage et au comportement d’achat sur le marché. Certes, la maison de mes parents a, en termes de design, de qualité, de taille et de terrain, une valeur quasiment double par rapport au bungalow avec moitié moins de surface habitable et une installation plus ancienne de 10 ans, mais on ne pourra pas vendre sur le marché pour le double.