Il y a un peu de confusion... je vais essayer de mettre de l'ordre :
1. Relation contractuelle
En Allemagne, un contrat n’a pas besoin de signature ! Les contrats peuvent aussi être conclus oralement ou naître par « comportement tacite ». Que ce soit justifié ou non, c’est probablement sur cela que l’architecte va s’appuyer – et il aura sans doute raison ! À ta place, je partirais donc du principe qu’un contrat a été conclu.
2. HOAI
La HOAI est un modèle en phases dans lequel le projet de construction est affiné étape par étape. Le but des phases est surtout de détecter à temps (c’est-à-dire dans les phases précoces) d’éventuels obstacles. L’impossibilité même de pouvoir construire aurait dû être identifiée et signalée par un architecte compétent et connaissant le lieu à une phase précoce. Selon ma compréhension – de profane – il ne devrait donc être facturé que jusqu’à cette phase au maximum.
S’il existe un contrat oral, la HOAI standard s’applique – sans majorations, etc. Dans ce sens, la facture devrait être détaillée, ce qui est facile à vérifier. En particulier, cette vérification doit inclure jusqu’à quelle phase a été facturé, et selon quels volumes de construction. Je peine à imaginer 18K pour la phase I et éventuellement des parties de la phase II pour une extension.
3. Prestations partielles
Si l’on part du principe qu’il existe une relation contractuelle (voir 1.) et que la HOAI s’applique (voir 2.), les « tableaux des prestations partielles selon Siemon » aident à déterminer l’honoraire correct – car il est évident que des parties essentielles n’ont pas été fournies !
4. Géomètre
Je ne peux pas juger si l’architecte/géomètre peut déduire de 1. et 2. la nécessité d’un géoréférencement. Il semble qu’il aurait dû être clair, même sans relevé topographique, qu’une extension n’était pas autorisable.
5. Avocat
Il existe des avocats spécialisés en droit des architectes – ils règlent rapidement ce genre de cas. Les personnes non spécialisées sont généralement dépassées par cela.
Bonne chance !