Je crois que c’est comme dans beaucoup de domaines. Si une personne est satisfaite de sa décision, alors c’est bien sûr le nec plus ultra. Que ce soit le type de construction de la maison, le robot de cuisine, etc. Si on a un appareil défectueux ou des problèmes avec le maître d’œuvre, l’architecte, le promoteur, on dit souvent « plus jamais ça ! ». Mais c’est généralement purement subjectif, ou on tire des conclusions générales à partir d’une expérience. Et est-ce que la rénovation de l’existant est meilleure, par exemple ?
C’est vrai, mais il y a quand même une différence fondamentale entre la passation directe des marchés et la construction avec un maître d’œuvre général (GU/GÜ) :
Les corps de métier travaillent pour toi. Si tu n’es pas satisfait d’un corps de métier en particulier ou si tu n’arrives pas à t’entendre, tu peux le remplacer (à part le contexte tendu en termes de disponibilité). Avec un GU/GÜ, les corps de métier travaillent pour ce dernier. En fin de compte, ils ne rendent pas de comptes à toi, mais à lui. C’est bien sûr un avantage par la suite en cas de garantie, car tu n’as qu’un seul interlocuteur qui te doit des comptes, mais pendant la phase de construction, être livré corps et âme à un seul partenaire est pour certains insupportable ou du moins difficilement supportable.
Le promoteur immobilier s’adresse à ceux qui ne veulent s’occuper de rien pendant la phase de construction, qui n’ont peut-être simplement aucun intérêt à se confronter à ces questions. Pour des personnes pour qui la limitation à 5 différentes couleurs de carrelage et de joints dans le bureau des ventes est une bénédiction.
On peut donc, dans une certaine mesure, émettre une recommandation générale selon le type d’acheteur. Mais bien sûr, au détail près, cela dépend toujours des cas.