Honigkuchen
10.01.2009 11:13:09
- #1
J’HABITE EN ALLEMAGNE
Bonjour Geier,
bien, car l’offre de téléphonie illimitée ne fonctionne qu’en Allemagne :-D - donc, chez moi :)
les bons courtiers reçoivent leur commission des bailleurs de fonds.
chez les banques et similaires, il faut parler uniquement avec le patron, lui ne reçoit
--aucune commission-- et c’est le seul à connaître le seuil de tolérance en
matière de taux d’intérêt.
Alors, parler au patron, peu de gens y arrivent sûrement... peu importe votre réputation/SCHUFA.
Il faudrait probablement avoir des millions sur le compte... mais dans ce cas, vous n’auriez sans doute pas besoin de crédit.
la question de l’amortissement 1 %
2 % amortissement = augmentation de 100 % de la somme amortie, etc.
signifie beaucoup d’efforts pour un peu moins de dettes.
dans 10 ans, l’argent ne vaudra plus autant qu’aujourd’hui
paye alors l’amortissement économisé en liquide ou avec un découvert, c’est moins cher
qu’un contrat long même si les taux semblent plus élevés,
tu as ainsi économisé 10 ans d’inflation
Je ne vais pas encore citer de sommes d’argent, cela risquerait de trop embrouiller – mais je vais tenter d’exposer ça en exemple, car cela pourrait aussi intéresser d’autres personnes… J’espère avoir bien compris, car alors ce serait vraiment une bonne idée :D
1. Tout le monde doit payer des intérêts sur son crédit, chaque mois.
2. En plus de la mensualité à rembourser, il y a une part d’amortissement ; les intérêts ne réduisent pas la dette, seul cet amortissement la diminue, lequel vient s’ajouter à la part d’intérêts.
3. Plus l’amortissement est élevé, plus on se débarrasse rapidement de ses dettes, mais plus la mensualité est élevée.
4. Tant que les taux des crédits immobiliers sont aussi bas qu’actuellement, on suppose qu’il est optimal d’avoir un amortissement aussi élevé que possible afin d’avoir le moins de capital restant dû à la fin de la période de taux fixe ; car ce capital restant doit être renégocié à un nouveau taux, et personne ne garantit qu’après, par exemple, 10 ans, les taux resteront aussi bas qu’en 2009.
Si j’ai bien saisi le raisonnement de Geier, on peut envisager l’astuce suivante :
Si au lieu d’amortir 2 % du capital mensuellement, on n’amortit que 1 %, on place le montant économisé, soit 1 %, sur un compte à terme ou un placement sûr et rentable pendant toute la durée du taux fixe – par exemple 10 ans – ce qui génère des intérêts et fait travailler l’argent.
Au bout de 10 ans, on aura une dette plus élevée avec seulement 1 % d’amortissement qu’avec 2 %, mais on pourra, AVANT DE CONTRACTER UN NOUVEAU PRÊT AVEC DE NOUVEAUX TAUX, rembourser un gros montant grâce aux intérêts accumulés, ce qui réduira la dette restante ; l’avantage est de terminer plus rapidement et d’avoir sa maison plus vite payée.
- Ce qu’il faut bien calculer maintenant, c’est ceci – je donne un exemple chiffré, sûrement approximatif, mais juste pour comprendre :
Je paie au début 150 euros d’intérêts par mois et j’amortis à 1 % soit 250 euros.
Ma mensualité totale est donc 400 euros.
Si j’amortis à 2 %, ma mensualité totale serait :
150 euros d’intérêts + 2 x 250 euros = 650 euros, donc 250 euros de plus qu’avec 1 % d’amortissement.
Si je garde la mensualité à 400 euros, mais place les 250 euros économisés sur un placement sûr à bon rendement – PAS d’actions risquées ! – comme un compte d’épargne amélioré, j’aurai à la fin, grâce aux intérêts composés, plus d’argent sur ce compte que je ne pourrais rembourser de dette avec ce même argent.
Un autre exemple :
Avec 1 % d’amortissement, j’aurai après 10 ans une dette résiduelle de 280 000 euros,
avec 2 % d’amortissement, seulement 260 000 euros, soit 20 000 euros de différence.
Avec mon placement sûr, en versant l’équivalent de 1 %, je gagnerai au moins 20 000 euros en 10 ans, donc cette solution sera plus rentable que d’avoir payé directement ce montant à la banque.
Si je gagne 25 000 euros ou plus, je pourrais alors avoir au bout de 10 ans non pas une dette de 260 000 euros, mais par exemple 250 000 euros, car je peux injecter le capital accumulé dans ma dette après la période du taux fixe.
- Il est bien entendu indispensable de ne pas manquer de verser régulièrement ces économies, sinon le calcul ne tient pas !
Et il faut un placement sûr garantissant un taux d’intérêt suffisamment élevé pour générer, durant cette période (période de taux fixe), plus de gains garantis que ce que l’on paierait en remboursant directement le crédit.
C’est donc aussi très dépendant du taux d’intérêt que la banque proposera au renouvellement du crédit, pour savoir si cela en vaut la peine, je pense. – d’où la nécessité de faire les calculs individuellement !
- Ouf, long discours, mais j’espère que c’est clair pour tout le monde.
(Et j’espère ne pas avoir dit de bêtises… Geier, aide-moi :))
j’espère que tu peux me suivre sans explication approfondie.
J’espère avoir bien compris.
ps. je conseille ma famille depuis environ 20 ans en matière d’argent
tous ont une maison ou plusieurs.
Es-tu un courtier en crédits ou peux-tu m’en recommander (internet ou dans la Rhénanie-Palatinat) ?
Dès que nous saurons précisément combien nous avons besoin (nous recevrons en partie aussi de la KfW un montant, 50 000 euros à un taux annuel effectif de 2,57 %), je voudrais vraiment te contacter, si cela te convient.
Cela ne coûte rien d’écouter quelques conseils !
Encore merci pour ce super tuyau !
Bien cordialement