... je suis tout à fait d’accord avec toi
Si l'on construit des unités d'habitation séparées, faut-il alors financer séparément (éventuellement une séparation pour l'administration fiscale), ou peut-on financer les coûts des deux unités d'habitation ensemble dans un seul pot ?
Je n’en sais rien, surtout lorsqu’il s’agit d’aspects fiscaux. Dans ce cas, je conseille vivement de consulter un conseiller fiscal.
Et maintenant, parlons un peu de mes expériences et réflexions à ce sujet. Comme le dit déjà Musketier, on n’est obligé de rien et on peut tout financer à partir d’un seul pot, mais si le conseiller fiscal n’est pas au taquet, cela peut rapidement mener à des interprétations non souhaitées de la part de l’administration fiscale. De plus, la séparation de deux unités d’habitation au sein d’un même prêt n’est pas toujours si simple. Si l’on veut faciliter la vie à soi-même, au conseiller fiscal et aussi à l’administration fiscale, je séparerais autant que possible les deux unités d’habitation côté crédit et ferais documenter à chaque crédit la destination des fonds par la banque (par exemple : unité d’habitation rez-de-chaussée, unité d’habitation 1er étage, etc.). Ainsi, on bénéficie de l’avantage de pouvoir utiliser des parts de remboursement différentes et de pouvoir désendetter plus rapidement le logement occupé par soi-même, tandis que la part d’intérêts plus élevée revient au logement loué.
Je ferais cette séparation d’ailleurs chaque fois que la location paraît réaliste ou prévue un jour (même d’ici 10 ou 20 ans). Car au bout de ce temps, diviser un crédit (ou plusieurs, banque principale, KFW 153, 124, autres prêts subventionnés) de manière à ce que l’administration fiscale puisse le comprendre et l’accepter sans trop de discussions... je ne sais pas, personne (y compris le conseiller fiscal) n’en a vraiment très envie.
Je ne voudrais pas non plus omettre un éventuel inconvénient. Certaines banques appliquent des conditions différentes entre biens immobiliers à usage personnel et biens immobiliers loués, ce qui peut entraîner un renchérissement des coûts d’intérêts (mais pas forcément). Tout cela dépend de l’habileté en négociation. Remarque à ce sujet : ici aussi, un déplacement des coûts d’intérêts (taux plus bas pour usage personnel, taux plus élevé pour usage locatif) peut éventuellement conduire à un avantage fiscal.