11ant
20.01.2024 23:52:17
- #1
@11ant tu as parlé de toute la planification. Cela concerne aussi le chauffage. Ton autre déclaration ne m'aide malheureusement pas. Peux-tu préciser quelles sont les conséquences catastrophiques de la planification ?
Quelle que soit la "autre déclaration" dont il s'agit, je n'ai pas parlé d'une "planification catastrophique", mais nous avons probablement simplement mal communiqué.
Il est absolument clair pour moi que la planification offre un potentiel d'amélioration important. Mais ce potentiel d'amélioration concerne toujours une température de départ plus basse pour le chauffage possible et éventuellement un effet de refroidissement un peu meilleur. Si tu vois d'autres inconvénients découlant de cette planification, je serais ravi que tu les expliques.
Commençons donc à nouveau - je pense qu'il y a eu un malentendu dans la réflexion.
Il est donc prévu d'installer un chauffage par le sol avec fonction de refroidissement - UN chauffage et refroidissement, pas un chauffage ET un refroidissement. Il n’y aura donc qu’UN seul réseau / un seul fluide. Et logiquement aussi UN seul espacement de pose – on ne peut pas basculer entre "chauffage" (= émission de chaleur) et "refroidissement" (= absorption de chaleur).
Supposons ensuite que pour les fonctions "chauffage" et "refroidissement" on souhaite une agilité différente, afin de pouvoir offrir l’une des fonctions "plus rapidement" / "moins lente". Même fluide, même longueur de conduite, respectivement même densité de pose nous sont imposés par UN réseau commun. Dans ce cadre, entre les modes "(en avant) chauffage" et "refroidissement = chauffage en sens inverse", seule une puissance différente avec une surface inégale peut être proposée ou on peut passer "sur une autre vitesse" avec des vitesses de pompe différentes.
Prenons donc le cas où on trouverait le refroidissement trop lent dans un réseau conçu pour le chauffage. Alors, en mode refroidissement, il faut soit augmenter le débit dans ce réseau, soit il faut une surface de refroidissement supplémentaire, qui serait alors raccordée en "mode turbo". Ce serait alors probablement le plus judicieux d’avoir un chauffage par le sol et un refroidissement par le sol avec un espacement de pose optimal pour le chauffage en mode normal, et pour le mode turbo, un refroidissement par le plafond, par exemple au-dessus du coin salon et de la table à manger, ou éventuellement à proximité de la hotte aspirante. Je ne vois pas d’autres approches raisonnables pour s’approcher du rêve d’un espacement de pose magiquement réglable en pratique – quelque part, le luxe doit rester abordable.
Je résume : si l’on veut pouvoir refroidir "plus rapidement" que chauffer, dans un réseau à double fonction il faut soit un débit variable du même fluide, soit une surface de refroidissement plus grande que la surface de chauffage – en d’autres termes : une surface supplémentaire au plafond en mode refroidissement.