Transférer la maison -> questions générales

Je trouve qu'il y a vraiment une grande différence entre léguer quelque chose à mon beau-enfant ou créer quelque chose ensemble en tant que couple - désolé.

Nous construisons une maison ensemble - une partie vient de mon héritage (parce que j'avais le terrain et aussi plus de fonds propres), cela sera également reflété dans un contrat de mariage, mais sinon c'est notre "bébé" commun.

Je ne veux rien de son héritage (les parents ont un appartement) et mon héritage est mon héritage (ce qui se traduit par le fait que j'ai plus de parts dans la maison). S'il décide un jour d'utiliser son héritage (je souhaite encore une longue vie à mes beaux-parents !) pour rembourser la maison, nos parts dans la maison se réajusteront en sa faveur.

Ce que nous avons/gagnerons par dessus, nous le générerons ensemble et il nous appartient également à parts égales.

Je trouve étrange que les beaux-enfants héritent de quelque chose. On lègue aux enfants et c'est le capital qu'ils apportent. Ce qui est gagné ENSEMBLE dans un partenariat est partagé équitablement. Ce que chacun apporte reste à chacun. Tout cela n'est pertinent qu'en cas de séparation - sinon, ça n'a pas d'importance.

Je comprends très bien l'approche, mais la question devrait toujours être de savoir à partir de quand on commence à "construire" quelque chose ensemble. Et si c'est la maison parentale d'un partenaire – à partir de quand "mérite-t-on" d'en avoir une part de propriété ? Après un enfant ? Après trois ? Après 10 ans de soins aux beaux-parents ?

Edit : il s'agit aussi pour moi de souligner les différentes perspectives. Si l'on transmet, c'est seulement à son propre enfant. En cas d'héritage, on ne le voit pas aussi strictement (ou il faudrait déjà se poser la question, si on ne veut absolument rien partager avec le partenaire, d'où cela vient).

Je maintiens ma position : l’héritage reste préservé pour chacun. Si l’on peut emménager ensemble dans une maison héritée, c’est d’abord un grand avantage – on économise le loyer. On en tire tout de suite un bénéfice.
Si l’on habite plus longtemps dedans, on participera d’une manière ou d’une autre à son entretien. Que ce soit par du travail ou du capital pour des rénovations nécessaires, des agrandissements, des annexes, etc. À partir de là, c’est quelque chose de commun – même si, parce qu’il y a par exemple des enfants, seul l’un paie parce que l’autre gère (à titre gratuit) la famille. En cas de séparation, cette part est alors payée à moitié. Pourquoi devrais-je recevoir une partie du capital précédemment existant ? Je n’ai pourtant rien fait pour ça.
S’il ne s’agissait pas d’une maison, mais par exemple de bijoux précieux, je ne dirais pas non plus en cas de divorce : mais au moins une des boucles d’oreilles m’appartient ! Après tout, j’ai eu des enfants !.

Nous construisons une maison ensemble - c’est en partie mon héritage (parce que j’avais le terrain et aussi plus de capital propre), nous allons aussi le refléter dans un contrat de mariage, mais autrement c’est notre « bébé » commun.

Je ne veux rien de son héritage (les parents ont un appartement) et mon héritage est mon héritage (ce qui se traduit par le fait que j’ai plus de parts dans la maison). S’il utilise un jour son héritage (je souhaite quand même à mes beaux-parents une longue vie !) pour rembourser la maison, nos parts dans la maison se réajusteront en sa faveur.

Ce que nous avons ou aurons au-delà, nous le gagnerons ensemble et cela nous appartient à parts égales.

Je trouve étrange que les beaux-enfants héritent. On lègue aux enfants et c’est le capital qu’ils apportent. Ce qui est gagné ENSEMBLE dans un couple est partagé équitablement. Ce que chacun apporte reste à chacun. Tout cela n’est pertinent qu’en cas de séparation - sinon ça n’a pas d’importance.

Comment avez-vous fait ensuite pour le registre foncier ? 50/50 ou as-tu plus ? S’il apporte un jour son héritage, changez-vous alors les parts ou comment ça se passe chez vous ?

Dans le registre foncier, je figure en majorité, le reste est réglé par contrat de mariage. On peut aussi faire pas mal de choses (par exemple, déterminer comment on procède au paiement en cas de séparation).

On a déjà parlé plusieurs fois de transmettre la maison. Est-ce que ça a du sens si on ne veut jamais y habiter soi-même ? Avec la mort des parents, toutes les taxes et charges deviennent dues un jour ou l’autre...

À la cinquantaine, on n’est pas proche de la mort, sauf s’ils ont tous les deux une maladie incurable qui les fait mourir prématurément. Mais dans ce cas, tu l’aurais sûrement mentionné ? Entre 55 ans et la mort, il peut y avoir 2-3 générations. Les salariés doivent normalement encore travailler 12 ans à cet âge, d’autres commencent seulement à construire leur maison à cet âge. Que les parents en parlent déjà… ok, c’est leur affaire. On peut régler beaucoup de choses, comme on sait. Mais tu ne dois pas déjà compter sur leur mort et les conséquences. Abattement et droit de succession d’un côté ou de l’autre. On peut aussi leur dire qu’ils ne devraient pas encore se séparer de tous leurs biens, mais profiter au mieux de leur vie. En cas de besoin, vendre la maison, leur maison ;)