Otus11
08.02.2018 11:04:55
- #1
Maintenant, une lettre de l'entreprise est arrivée. Ils écrivent (...) et que de toute façon nous n'aurions pas de contrat juridiquement valable.
Selon la formulation de l'offre du prestataire ("sans engagement" conformément à l'art. 145, alternative 2 du Code de la construction, règles des CGV, etc.), il n'a probablement pas tout à fait tort :
Sans confirmation expresse (écrite, cf. ci-dessus sur l'offre) de la commande, pas de contrat !
Ce n'est pas une transaction de la vie quotidienne.
La chaîne "droit simplifié" en matière d'offres sans engagement est la suivante :
[*]Offre du prestataire = invitation à soumettre une (propre) offre par le donneur d'ordre (Terrain. Je le veux (si tout convient) - tu en veux peut-être aussi ?) (lat. : invitatio ad offerendum).
[*]Commande donnée par le donneur d'ordre = offre du donneur d'ordre au prestataire pour conclusion (Oui, je veux !)
[*]Confirmation de commande = acceptation de l'offre du donneur d'ordre par le prestataire (Je veux maintenant réellement, toujours, et avec toi !) = CONTRAT)
Nous ne connaissons pas le libellé concret de l'offre (ce qui est primordial). On pourrait maintenant se pencher sur des dommages-intérêts issus d'obligations précontractuelles (prestataire sur place : "Je peux" - "Euh, finalement non"). En pratique, cela ne vaut généralement pas la peine. De plus, sans dommage concret, pas de réparation concrète.
Et l'évaluation humaine : d'abord dire oui de bon cœur, puis se rétracter, ce n'est évidemment pas une brillante prestation du prestataire...
Peu importe. Oublions ça. Next please!