À la question de savoir comment cela se passe sans centre d'échantillonnage, voici mon rapport du 9.3.2017 :
Un peu de congé restant en mars. Nous avons maintenant eu le rendez-vous d'échantillonnage. Ce matin à neuf heures. Échantillonnage chez un artisan de taille moyenne. Nous attend Mme L., la secrétaire avec un café, M. K., le maître charpentier et M. R., le chef des maçons et couvreurs. M. K. commence. Devant lui le plan de construction de notre maison, à côté plusieurs paniers à linge avec toutes sortes de babioles. On commence. Avec les fenêtres. Il feuillette la description du bâtiment. Ah, celles de Pologne. Il fouille dans un panier à linge, tire un échantillon de profil. Veka, triple vitrage, ferrures Roto, poignées Hoppe. Les poignées peuvent aussi être verrouillables, ça coûte en plus. Mais on perd juste les clés, personne n’en a besoin, et si les cambrioleurs veulent entrer, ils entrent aussi, ça casse juste en plus. ...Ma femme regarde le profil. Bon, on peut bien essuyer la saleté, n’est-ce pas. Et coloré, elle demande ? M. K. sec. Oui, ça va. Mais c’est du gaspillage d’argent, on ne voit pas de différence en regardant dehors non plus. ...Ça reste donc blanc. Dans ce style ça continue avec les portes intérieures (Jeldwen blanc), pour les appuis de fenêtre extérieurs il se donne à fond. Oui, ce sont en aluminium, blanc ou rien. Il sourit. Et à l’intérieur ? Panier à linge. Des plaques de granit sont posées sur la table. Quatre pièces. Deux disparaissent de suite à cause du poli brillant. C’est des bêtises, de toute façon il y a des fleurs dessus, estime-t-il. Ma femme en choisit une parmi les restantes. Hop, on continue. Le roi des couvreurs s’en mêle. Toi. je dois filer maintenant, on visite d’abord le toit? Il nous emmène dehors. Là un paquet de Braas avec des tuiles échantillons est posé. Il en sort trois. Celles-ci, celles-là ou celles-là sont autorisées dans le plan B. Nous prenons le rouge foncé. Revêtement brillant contre la mousse ? Ça ne sert à rien, il n’y a pas d’arbres. En allemand standard. Vous n’en avez pas besoin, là où vous construisez il n’y a pas d’arbres. Ok, convaincu. Le toit est fini. Il s’en va. On continue à l’intérieur. La porte d’entrée, dit M. K., c’est tout un sujet. Donc, ici il y a les remplissages de Rodenberger, de K1 à K6 sans supplément. La longue poignée coûte 100 en plus. La très longue 250,- Mais elle ne vaut rien, c’est du matériel branlant. Alors plutôt celle à 100,- Nous feuilletons. Celle-ci est bien, estime-t-il. Solide, intemporelle, avec K5 dans le prix ok, a un peu de verre, laisse entrer un peu de lumière dans le couloir, ce n’est pas non plus une porte de grand magasin. Hop...c’est celle-là. Maintenant l’escalier intérieur, dit-il... Oui, on prend du hêtre, c’est un bois dur et calme. Il sera laqué avec un vernis parquet, alors c’est aussi résistant. Et comme rampe ici une main courante avec des barres métalliques. Il sourit., fini. Ça peut être autrement ? Blanc ? Mmm, il secoue la tête. Ça peut aller. Mais... ça coûte plus, il faut peindre, poncer et enduire plus. Et en général je préfère l’amener sans égratignures dans la maison, ça veut dire retouches. On voit à son visage ce qu’il pense des escaliers blancs. Je me rends. Hêtre, vernis parquet. Mat. Ensuite il détermine avec ma femme où le radiateur porte-serviettes doit aller. Là ou là ! Et comment et où on carrelle.... hop, fini. Ah oui, la façade... on la fait comme le garage, n’est-ce pas ? C’est alors tout homogène et monobloc. Le soubassement un peu anthracite, ils font tous comme ça. Il fouille dans le panier les échantillons de couleur pour le soubassement. Oui, ce sera ça. Échantillonnage chez un artisan de taille moyenne. Deux heures, un café, et pas un sou de plus. PS Carrelages : Il nous envoie chez Fliesen Harry à Lübeck : Choisissez-y quelque chose à 25,- net/m².