pagoni2020
24.01.2022 10:37:07
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Ce genre de discussions arrivent naturellement et ce n’est pas grave. Si l’on part du principe que chaque opinion exprimée reflète une expérience et que l’on essaie de comprendre, cela peut être utile à tout le monde. Le problème, c’est plutôt que ça dérape souvent dans du tout noir ou tout blanc, les bons et les mauvais. Bien sûr, le jeune peut et doit revendiquer son droit légal et les parents peuvent tout autant dépenser leur argent au lieu de le léguer, mais quelle est cette obstination à avoir raison des deux côtés ? Alors, quelque chose a été mal fait auparavant ! Quand je lis ici quelque chose comme « récits de guerre du grand-père », je ne peux que sourire et regretter que les expériences et les connaissances importantes pour les deux parties, grand-père et enfant, manquent à tous les deux. Même en avançant en âge, on sait que l’on change plusieurs fois de point de vue sur la vie au fil du temps et qu’il ne peut pas faire de mal d’écouter une personne plus âgée. Vouloir s’en démarquer et ridiculiser son expérience ou sa vision ne dit au fond que quelque chose sur mes propres lacunes. La personne plus âgée en sait plus, et pourtant l’âge seul n’est pas une qualification. Mais il serait tout aussi idiot d’ignorer de manière prétentieuse et catégorique les expériences vécues des personnes âgées sans même y réfléchir ouvertement. On devient adulte lorsqu’on fait quelque chose même si ses parents le disent ; c’est ce que j’ai lu dernièrement dans quelque chose de joli. J’entends souvent des parents qui, à cause de leurs enfants adultes, ne peuvent/pouvaient pas vivre leur vie comme ils le voient chez d’autres (« nous ne pouvons malheureusement pas, notre enfant fait des études... »). Dans mon entourage, il y a des parents qui me disaient déjà autrefois qu’ils ne pouvaient pas faire beaucoup de choses à cause des enfants. Aujourd’hui, les enfants ont plus de 30 ans et les remarques sont les mêmes ; les enfants (30+) roulent des yeux quand les parents disent ce genre de choses. C’est comme l’affirmation : « Quand je serai à la retraite, mais alors… » Alors – alors il ne se passe rien du tout si on n’a pas vécu avant de cette façon. Mes enfants nous encouragent ou se réjouissent quand on fait quelque chose de nouveau dans la vie, cela les inquiéterait plutôt et les chargerait de culpabilité si on ne rendait pas notre vie belle à cause d’eux. Ai-je donc fait une erreur là ?Je ne voulais pas lancer de discussion sur l’éducation ni sur ce qui est bien ou mal en ce qui concerne le financement des études. Pour moi, le point central est plutôt la question de savoir ce qui est exactement fait ou pas fait à cet égard. Je comprends toutes les opinions.
Bien sûr, ces choses sont inscrites noir sur blanc, comme presque tout chez nous, ce que je trouve fondamentalement bien. Mais au moment où les parents ou les enfants (jeunes adultes) doivent s’en prévaloir, l’enfant est déjà bien dans la panade. Les deux côtés ont des droits et des devoirs, c’est ainsi dans une vie sociale. Mais la nature a aussi prévu en nous les êtres humains que nous nous soutenions mutuellement dans la famille – réciproquement et souvent aussi de façon alternée et variée, selon les besoins. Nulle part il n’est écrit quoi que ce soit sur le fait de se renier ou de se soumettre, de part et d’autre.Où il est aussi question de l’obligation générale d’entretien. Et celle-ci dure jusqu’à la fin de la première formation. Déshériter est tout autant ton bon droit que le droit de l’enfant de faire valoir sa demande de pension alimentaire. Pour les étudiants, cela peut même gentiment être pris en charge par l’office du Bafög.