Aïe, comme je suis justement en train d’acheter un système photovoltaïque, les 14 % me semblent un coup dur. Pourquoi si peu ? Pourquoi préfère-t-on produire de l’eau chaude plutôt que d’injecter, même si ce n’est que 7 ou 8 centimes ?
Je ne sais pas, c’est simplement ce qui est ressorti. Il faut dire que 4,55 kWp, ce n’est pas beaucoup en termes de puissance photovoltaïque.
Mais lorsqu’il fait VRAIMENT froid dehors, la pompe à chaleur a justement besoin de le plus d’électricité. Plus il fait doux, plus elle est efficace, et plus il fait froid, plus la courbe de consommation grimpe rapidement. C’est dans la nature des choses, c’est ainsi que fonctionne la technique de ces appareils. Même si ma compréhension est limitée.
Et pendant ces jours très froids, la photovoltaïque ne sert pratiquement à rien.
Nous avons eu des mois d’été où la consommation se situait à 40 % d’apport photovoltaïque. Mais en été, l’installation n’a besoin qu’une fraction de l’électricité qu’elle consomme en janvier. Et là, la part photovoltaïque est nettement plus faible, même si toute l’électricité photovoltaïque alimente la pompe à chaleur air-eau.
Nous chauffons davantage l’eau chaude sanitaire en été, car elle est souvent mélangée avec de l’eau froide, par exemple sous la douche ou dans le bain, c’est-à-dire que l’eau chaude peut servir comme une sorte de stockage d’énergie. Il est moins cher de chauffer l’eau avec l’électricité photovoltaïque (que je ne pourrais vendre qu’à 9 centimes) que de laisser l’eau à 40 °C et devoir la rechauffer le soir, en payant alors 25 centimes par kWh pour ce processus.