Bonjour,
je vais chercher un café et du popcorn ; RA et géomètre avec des approches de solution opposées... ça promet d’être instructif
Cordialement, Bauexperte
Il n’y a que des divergences dans la mise en œuvre.
La variante favorisée par noki, une inscription obligatoire de la servitude de construction, n’est possible que si un projet de construction concret est également demandé. Pas de projet de construction - pas de servitude de construction. Ce qui est tout à fait logique - si personne ne construit, on n’a pas besoin d’un mur de protection et donc pas non plus d’un accès pour l’entretien. On pourrait aussi déposer la demande de construction pour le mur de protection, ce qui aurait le même effet, c’est au plus tard à ce moment-là que les servitudes devraient être inscrites. Mais... comment la ville pourrait-elle accepter une demande de construction pour un mur de protection si prétendument aucune demande de construction ne peut être acceptée ? C’est illogique. Les demandes de construction qui nécessitent des servitudes, mais dont celles-ci ne sont pas inscrites, sont en Allemagne refusées avec frais, par écrit et dans les délais. Pour cela, elles doivent logiquement être acceptées. Le refus écrit peut ensuite être contesté.
Cette situation où le problème se mord la queue se présente aussi sous une autre forme avec les servitudes, mais elle peut être résolue. Pour cela, la ville doit coopérer, et ici, pour une raison quelconque, elle semble réticente, bien qu’elle ait les possibilités appropriées.
Comment amener la ville à enfin se mettre en mouvement importe peu au fond. À mon avis, il y a ici de nombreuses possibilités.
Ce qui est défavorable pour le maître d’ouvrage est simplement le fait qu’un projet de construction nécessitant des servitudes ne peut en principe _pas_ être approuvé dans le cadre de la procédure simplifiée d’autorisation. Les servitudes entraînent forcément une demande de construction "ordinaire", toutefois cela doit aussi être contrôlé dans la procédure simplifiée d’autorisation et ensuite demandé par la commune. Selon le maître d’ouvrage, cela ne s’est pas produit, c’est pourquoi cela m’intéresserait de savoir ce qu’un juge administratif dirait du fait qu’il y a environ 9 mois une demande de construction en procédure simplifiée d’autorisation est parvenue à la commune et qu’elle reste à ce jour non traitée dans la pile. À mon avis, la commune ne pourra pas éluder cela par un simple coup de fil.
Cordialement
Dirk Grafe