Escroda
06.07.2021 14:21:55
- #1
Pourquoi tout cela a-t-il duré aussi longtemps, je ne le sais pas moi-même.
Moi si. Bon, pas savoir, mais supposer. Par la réforme du code de la construction en 2017 avec l’ajout du §13b dans le sillage de la soi-disant crise des réfugiés, l’administration espérait un déroulement de procédure plus simple, en n’ajoutant pas au règlement intérieur existant, mais en recourant au nouveau paragraphe. C’était manifestement une erreur d’appréciation.
Courte lettre au maire qui transmet ensuite la demande à l’administration.
Ça sonne comme une offre de Don Vito Corleone.
En raison d’injures, d’entrées illégales sur ma propriété et d’une clôture que nous avons légalement érigée parce que le gentil voisin y stockait son bois, etc., nous sommes en plein va-et-vient avec l’avocat, et maintenant aussi avec un médiateur.
Eh bien, le voile commence à se lever. Il semble que quelqu’un en politique soit mieux connecté que toi.
C’est pourtant quand même en zone extérieure.
Non. Il y a un règlement intérieur, qui cependant s’arrête précisément au terrain convoité. L’administration voulait d’abord étendre la zone d’application, avant que le code de la construction n’ouvre apparemment une voie plus simple. On a donc changé d’approche et lancé la procédure de plan d’aménagement, que le conseil local et le conseil municipal ont initialement soutenus à l’unanimité (!).
IMHO il aurait pu y avoir une solution sans perdants, sans abîmes humains.
Les voisins à l’ouest échangent une bande étroite à l’intérieur de la zone réglementée contre une grande surface au sud-ouest de leur terrain. Le projet de construction se rapproche de 20 m de la rue, ce qui rend le raccordement moins coûteux.
Je ne veux pas non plus me laisser abattre par le voisin.
La chance d’un échange de pensées rationnel semble révolue. Ainsi, de deux gagnants, on passe à trois perdants.