BobRoss
19.02.2024 00:01:46
- #1
Donc tu as 170 m² de surface chauffée avec chape.
Si on suppose 100 kg/m², cela fait 17 t de "masse tampon".
Si tu ajoutes maintenant 500 l, cela fait environ 3 % de plus.
Je connais les réflexions sur l’exploitation des pompes à chaleur dans les maisons individuelles sans accumulateur tampon. L’accumulateur tampon coûte un peu d’efficacité. Il reste néanmoins vrai qu’un accumulateur tampon rend le système de chauffage global plus « robuste ».
Le calcul dans la citation peut certes se faire ainsi, mais la réflexion et la conclusion ne sont pas à 100 % correctes. D’une part, il n’est pas pris en compte que dans l’accumulateur tampon, l’eau se mélange avec de l’eau, c’est-à-dire que le transfert de chaleur à l’intérieur de l’accumulateur tampon est beaucoup plus rapide que la restitution de chaleur de l’eau à travers les parois extérieures des serpentins dans la chape.
Particulièrement en automne et au printemps, un accumulateur tampon peut aider à réduire les fréquentes mises en marche/arrêt de la pompe à chaleur.
Par exemple : approximativement, la pompe à chaleur peut « charger » environ 11,5 kWh dans un accumulateur tampon de 1000 L lorsqu’elle chauffe l’accumulateur de 35 à 45 degrés. En comparaison : un jour de février, il se peut que grâce aux gains solaires, de nombreuses pièces de la maison prennent à peine de chaleur – dans ce cas, sans accumulateur tampon, la pompe à chaleur va donc fonctionner beaucoup plus brièvement, voire avoir tendance à s’arrêter et redémarrer fréquemment.
Si la maison est équipée de photovoltaïque, ou si un fournisseur d’électricité variable comme Tibber est utilisé, il peut être intéressant dans une vision globale de charger l’accumulateur tampon durant la journée ou aux heures à tarif réduit.
Puisqu’apparemment, dans le système actuel, un fonctionnement en cycle très fréquent a lieu, un accumulateur tampon pourrait au moins aider en ce qui concerne la fréquence des cycles, éventuellement comme accumulateur mixte avec serpentin en acier inoxydable dans le tampon pour la production d’eau chaude sanitaire en principe de passage. Mais cela doit être examiné par quelqu’un d’avisé sur place ; les diagnostics à distance peuvent être assez erronés.