Ma sœur a une pompe à chaleur avec des radiateurs classiques. Ils n'ont pas encore réalisé beaucoup de travaux de rénovation et fonctionnent actuellement à une température de départ d'environ 50-55°C, il me semble.
L'ingénieur secoue la tête, la baisse et s'en va...
Même des études bienveillantes sur les pompes à chaleur montrent que le rendement chute nettement à une température de départ de 50-55°C.
À 55°C, on obtient un coefficient de performance annuel d'environ 2,6. Même si on suppose un prix du gaz à moyen terme de 12 centimes/kWh et un prix de l'électricité de 30 centimes/kWh, on arrive juste à l'équilibre...
Et ces études prennent évidemment toujours des systèmes bien conçus. En réalité, une telle solution devrait plutôt se situer aux alentours d'un coefficient de performance annuel de 2-2,2...
Cela ne prend pas encore en compte que l'électricité est le plus noble de tous les vecteurs énergétiques (l'électricité ou énergie électrique peut être "transformée" en toutes les énergies que nous connaissons ou dont nous avons besoin : mouvement, chaleur, "divertissement", lumière, etc.)... mais qu'elle subit malheureusement la plus grosse perte de loin lors du stockage à long terme. Le rendement Photovoltaïque -> batterie -> voiture électrique est par exemple catastrophique.
La chaîne énergie éolienne -> hydrogène -> électricité -> pompe à chaleur est encore pire...