En cas de foudre, je suppose que le risque que les appareils électroniques soient endommagés est plus élevé ?
Au préalable : un éclair n’est pas égal à un éclair.
Les éclairs les plus fréquents en Allemagne ont des intensités d’environ 25 kA, la part avec plus de 50 kA est seulement à un chiffre, mais il existe aussi des « secoueurs de maison sauvages » (jargon Kachelmann) > 100 kA et des éclairs extrêmes > 300 kA comme celui de Menden-Bösperde.
Les impacts directs avec une forme d’impulsion 10/350 µs contiennent plus d’énergie que les dégâts dus aux surtensions consécutives dans l’environnement avec une forme d’impulsion 8/20 µs, lesquelles causent cependant environ 4 fois plus de dommages financiers. La protection interne contre les surtensions dues aux impacts de foudre et aussi aux opérations de commutation, qui pénètrent par des lignes d’énergie et de télécommunications et peuvent détruire en priorité l’électronique sensible, est donc plus urgente que la protection extérieure contre la foudre.
Est-ce qu’une assurance a déjà demandé un protocole de cette norme dans un tel cas ? Parce que si c’était le cas, et que j’en avais besoin au moment voulu sans en disposer, ce serait pour moi un défaut grave.
Les protocoles pour la prise de terre des fondations/anneaux des constructions neuves par des installateurs certifiés sont exigés seulement depuis la norme DIN 18014:2007-09. Je n’ai encore jamais entendu parler d’un sinistre pour lequel l’assurance a voulu consulter le protocole de réception.
Au fait : Pour la protection contre les chocs électriques, - tant que le PEN du gestionnaire du réseau de distribution est intact - un égalisateur de potentiel complet suffit déjà. C’est pourquoi seuls les paratonnerres et antennes de toit des bâtiments sont considérés comme nécessitant une prise de terre dans l’
avis b.v.s sur les prises de terre des fondations.
Le fait que la protection contre les surtensions désormais obligatoire selon DIN VDE 0100-443 et -534 pour les constructions neuves nécessite une prise de terre et que les courants de foudre doivent être injectés dans la terre sur une large surface est ignoré par le b.v.s, raison pour laquelle, en tant qu’entrepreneur inscrit au registre des métiers de la technique de l’information, je ne partage pas l’avis du b.v.s.