dertill
24.05.2023 10:11:43
- #1
Je l’ai lu trois fois maintenant et je dois avouer que cela me perturbe plus que cela ne m’aide. Cela signifie-t-il que la même enveloppe du bâtiment est classée très différemment en ce qui concerne les besoins finaux d’énergie, selon que je produise la chaleur au gaz (~1:1) ou par pompe à chaleur (1:3,6) ? Les facteurs pour les besoins en énergie primaire corrigent un peu cela, mais dans cet exemple, le gaz serait toujours à 1,1 et la pompe à chaleur à 0,5 kWh d’énergie primaire par kWh de chaleur ?
Le certificat ne note pas seulement l’enveloppe, mais la maison dans son ensemble, y compris la technique.
Le besoin final d’énergie indique combien de kWh du vecteur énergétique utilisé est « introduit » dans la maison. Je peux utiliser du fioul de chauffage, de l’électricité, du gaz naturel, des pellets de bois, etc. Le facteur d’énergie primaire tient ensuite compte des impacts du vecteur énergétique sur l’environnement ou des proportions renouvelables – c’est pourquoi ce facteur peut être inférieur à 1. Par exemple, le bois est considéré comme 100 % renouvelable, mais tout de même 20 % de la valeur énergétique est consommée en efforts supplémentaires pour le transport et le broyage. Il est exact que les pompes à chaleur entraînent ici certains décalages alors que pour le gaz et le fioul, les besoins finaux et en énergie primaire sont assez proches.
Pour les autorisations, les subventions, etc., c’est toujours le besoin en énergie primaire qui est pris en compte, car celui-ci considère à la fois l’enveloppe, la technique et les impacts climatiques du vecteur énergétique utilisé. Cela est aussi compréhensible, car un faible valeur globale doit être atteinte et, par exemple, un standard d’isolation particulièrement bon peut alors être chauffé un peu moins efficacement, comme c’est parfois le cas avec le standard maison passive et le chauffage électrique direct.
Pour l’estimation des coûts d’exploitation pour les acheteurs, c’est de nouveau le besoin final d’énergie qui est pertinent. Le certificat indique aussi toujours la surface utile du bâtiment à laquelle la valeur se réfère, ce qui permet de déterminer la valeur absolue.