Salut,
Merci de faire un retour, ça m’intéresse.
Que fais-tu concernant le vol présumé ?
Grincer des dents et accepter dans un premier temps, puis à la fin, escroquer. Le chef était visiblement gêné et cela lui causait aussi des maux de tête. Mais il ne peut pas non plus interroger chacun de ses employés, car ils nieraient de toute façon. Nous allons sûrement nous entendre sur ce point. :-/
que tu dois peut-être t’impliquer davantage et faire des annonces correspondantes sur le chantier. Avec les artisans et sur les chantiers, ce n’est pas suffisant de simplement rédiger un contrat en croyant que cela suffira. Quelqu’un doit être responsable de l’ensemble, au-delà des prestations commandées, en prenant en compte les interactions (l’ordre) avec d’autres corps de métier.
Si je m’implique encore plus, c’est moi qui pose les carreaux, sinon ils se barrent. Je suis sur place tous les jours, en plus du travail normal. Juste un petit exemple :
Beaux dalles de granit, un colis a été livré en supplément et présente une teinte un peu différente (discussion avec l’artisan qui estime qu’avec la pierre naturelle, il ne peut pas y avoir de marges différentes, je lui explique que c’est pourtant possible si, par exemple, les dalles sont découpées plus tard dans un autre bloc de la même carrière). Pas de problème, elles peuvent être posées là où les éléments de cuisine seront placés, sur certaines dalles il y a des coins "pof" abîmés, bien sûr ce n’était pas de leur faute, c’était déjà comme ça... mais peu importe :
Jour 1, première rangée posée, j’arrive sur le chantier une dalle posée a une fissure, je dis « Alors, tu ne l’as pas vue ? Ça fait n’importe quoi, enlève-la, refais ».
Jours 2-3-4, l’artisan se dit, je laisse à moitié fini et je pose d’abord les fenêtres en haut (à moitié seulement).
Jour 5, quatrième rangée posée, une dalle est complètement foncée, je dis « Je te l’avais dit, c’est quoi ce bazar ? Ça fait n’importe quoi », l’artisan explique que les dalles ont été humidifiées par la colle et qu’après séchage, elles seront aussi claires que les autres, je ne suis pas très convaincu.
Jours 6-7, fini de poser, mais seulement la moitié est jointée, la dalle est toujours terriblement foncée et dénote complètement, j’en ai envie de vomir.
Si une porte de 60 ans est importante, alors tu devrais décrocher l’ouvrant et protéger le cadre. Ou, en tant que donneur d’ordre, acheter précisément ce service ;) Au moins, tu dois le dire clairement aux gens sur place que la porte doit désormais être protégée. Sinon, les artisans partent sans y penser en prétendant que la porte sera remplacée plus tard. Ou alors ils n’ont pas de matériel pour la protéger parce que les gens sur place n’étaient pas au courant pour la porte.
Moi, je pense quand même que si je commande quelque chose comme ça, je l’ai aussi acheté. Un peintre ne me dira pas non plus « peindre 500 € et tout bâcher coûtera ensuite 2000 € ».
Pour des raisons de planning, un ponceur de parquet est déjà passé à l’étage. Ancienne école, le parquet est super beau *content*. La salle de bain n’est pourtant pas finie. J’ai rappelé plusieurs fois à l’artisan de ne marcher sur le parquet qu’après séchage et durcissement. Il me semble avoir vu des carreaux à l’étage qui n’étaient pas là avant. Devant la porte, une bosse dans le parquet, sur laquelle il n’y a pas de finition…… hum… ce n’était bien sûr pas à l’étage…. Rappelé encore une fois de tout couvrir sinon il perdra la réfection. J’ai même posé une épaisse bâche, sorti de vieux revêtements du sous-sol et couvert le chemin avec. Le lendemain, la bâche avait disparu (trop glissante apparemment) et de nouveau mal protégé, quasiment pas couvert, voir la photo :
