C’est en fait une affaire très personnelle, ce que je considère important peut être relativement indifférent pour un autre. Les deux variantes ont des inconvénients et des avantages, de nos jours les deux se font selon qui considère quoi important.
Exactement, c’est une évaluation personnelle du risque et du goût. Ma seule pensée concernant l’argument « une personne inconsciente est devant la porte et les secours ne peuvent pas entrer » : si les secours sont déjà là, ils ne se laisseront pas arrêter par une porte de salon ordinaire. Si, comme tu l’as décrit, il faut 1,5h pour atteindre la personne en situation d’urgence (!), je me demanderais plutôt si quelque chose d’autre n’a pas mal tourné. Sérieusement, dans une situation d’urgence, perdre 1,5h à essayer d’entrer par la fenêtre — à l’étage ? Là, on détruit la porte en la donnant un coup de pied — en supposant que l’on ait la force nécessaire. Les cadres ne sont pas en béton ou en acier, ils sont juste collés. Si on n’arrive pas à entrer comme ça, j’appellerais plutôt les pompiers, ils ouvrent la porte avec leur équipement — en dernier recours ils passent par le mur. Mais tenter l’escalade de façade pendant 1,5h... je ne sais pas.
Ça devient intéressant quand c’est « seulement » une situation d’aide où on n’a pas besoin d’une ambulance ou autre. Veut-on alors détruire la porte ?! On pourrait donc concevoir quelque chose.
Une autre pensée qui me traverse l’esprit. Si quelqu’un est allongé complètement ou partiellement devant la porte et inconscient, pourquoi ne peut-on pas entrer ? Oui, ok, c’est plus difficile, mais la personne ne s’appuie pas contre la porte ni n’est scellée comme du béton. Si on ouvre la porte avec force, on pousse aussi celui qui est derrière. Ok, ce n’est sûrement pas agréable pour lui, mais il ne s’en rend pas compte. Si je vois bien, le corps serait repoussé vers l’arrière, il reste environ 40 cm d’espace.
Mais comme tu dis, chacun doit faire son évaluation du risque. Il ne s’agit pas de bien ou de mal, mais on a demandé comment on le ferait. Si ensuite on expose ses raisons pour lesquelles on préfère que la porte s’ouvre vers l’intérieur et qu’on ne considère pas nécessaire qu’elle s’ouvre vers l’extérieur, on doit aussi accepter que quelqu’un d’autre préfère qu’elle s’ouvre vers l’extérieur. Voilà mes deux centimes.