Toujours calme. Après tout, les deux parties ont conclu un contrat dans lequel cette possibilité de procédure a été expressément convenue. Je ne peux donc pas reprocher d’impolitesse au promoteur immobilier. Je serais particulièrement prudent avec toutes sortes de spéculations concernant la santé de l’entreprise.
Un professionnel se demanderait plutôt si l’entrepreneur en construction obtient encore une garantie auprès d’une banque, si la situation financière est aussi mauvaise :cool:
Le promoteur ne sera plus prêt à renoncer à une part substantielle de sa rémunération peu avant l’achèvement. C’est tout à fait normal. Pour le maître d’ouvrage, rien ne change. Si la construction n’est pas terminée, il pourra faire valoir la garantie. Bien sûr, il est plus facile pour le maître d’ouvrage d’agir avec une liasse d’argent en main. Mais beaucoup en rêvent.
Le promoteur a ce droit de retenir la garantie en échange d’une mise en place d’une caution conformément au Code de la construction. Cela ne devrait donc même pas être contractuellement réglé.
Je ne considérerais absolument pas une caution solidaire à première demande comme problématique. Car il y a tout de suite de l’argent si le document est présenté :rolleyes:
Je demanderais une caution écrite, irrévocable, inconditionnelle et illimitée d’un établissement de crédit habilité à exercer son activité en France.
La déclaration de garantie devrait contenir la renonciation au moyen de défense de la contestation, de la compensation et de la mise en cause préalable (§ 770, 771 Code de la construction), à l’exception des contre-prétentions incontestées ou jugées définitivement.
Tout ira bien.