Bonjour,
Dans un village voisin de notre grande ville, un terrain à bâtir est en cours de planification ... la société qui souhaite construire des maisons individuelles sur la zone à bâtir vend également les terrains ... nous avons déjà eu 2 entretiens avec la société, où le plan d’aménagement nous a été présenté et nous avons également choisi un terrain. Maintenant, la société souhaite conclure avec nous un accord pour le paiement d’un acompte de 20 000 euros, avec lequel le terrain serait soi-disant réservé pour nous.
En principe, je ne suis pas favorable à une telle démarche, mais je suis toujours surpris que ce modèle d’acompte semble encore fonctionner.
« Les époux ... vont confier au contractant la mission de construire une villa individuelle en ville ...
S’il s’agit simplement de garantir l’emplacement de construction, il existe des méthodes plus simples, qui d’une part sont contraignantes, mais offrent d’autre part des possibilités de sortie pour le donneur d’ordre (toi) ; par exemple dans le cas où un financement viable ne serait pas obtenu.
Que pensez-vous ? Vers qui puis-je éventuellement me tourner pour obtenir plus de sécurité ?
Il n’y a que deux options, puisque le promoteur est aussi le vendeur : prends ou laisse. À mon avis, le vendeur ne cédera pas à une objection juridique ; d’autant plus si les terrains à bâtir sont rares et donc prisés dans cette région.
Je te conseillerais de prendre du recul par rapport à cette « offre », telle qu’elle a été présentée. Il est compréhensible pour moi que le vendeur ne veuille pas avancer une grosse somme (achat du terrain auprès de la commune et viabilisation). Ce qui n’est pas compréhensible, c’est qu’il ne veuille pas officialiser cela par une division parcellaire approximative et la vente correspondante via notaire – de préférence avec une obligation de construire. Souvent, ce type de contrats contient des annexes telles que : « la taille exacte du terrain sera connue après la mesure effectuée par le bureau de géomètres xyz et entraînera des coûts supplémentaires ou réductions calculés sur le prix convenu au mètre carré de "x" euros ». Il est aussi fait référence au montant probable des coûts de viabilisation avec des limites minimales et maximales définies, selon lesquelles, lors de la viabilisation ultérieure de la zone à bâtir, des coûts d’un montant de "x" euros devront être payés.
Par ailleurs, c’est un jeu de roulette russe. Les coûts de construction viennent tout juste d’augmenter en moyenne de 3 % ; personne ne sait ce qui se passera en 2016/2017. Une chose est certaine, les coûts de construction ne stagneront ni ne baisseront. Cela soulève pour moi la question des garanties. Quelle prestation l’opérateur immobilier (BT) offre-t-il actuellement, sur la base de quel plan d’aménagement et à quel coût ? À mon avis, tu ne prends pas seulement le risque de perdre 20 000 euros (d’ailleurs, j’insisterais pour que cet argent soit remboursé avec intérêts si la construction n’a pas lieu), mais aussi de « acheter la chèvre et le chou ». C’est clairement trop risqué pour moi !
Cordialement, Expert en construction