Blaubeere
20.03.2021 19:00:30
- #1
Quelles sont vos situations de revenus ? Envisagez-vous des enfants qui pourraient perturber tout ça ?
Le partenaire 1 devrait gagner plus dans un avenir proche. Des enfants sont prévus.
Sinon, personnellement, je ne m'engagerais pas, en tant que partenaire minoritaire, à rembourser la maison pour quelqu'un d'autre [...]. La copropriété commune est certainement problématique lorsque la relation se termine. Il faut clarifier et fixer cela à l'avance, même si c’est désagréable.
Tu t’en doutes : c’est pour cela que je demande ici ;)
et que le partenaire le plus faible paie un loyer (plutôt symbolique)
Ce que nous cherchons vraiment, c’est un modèle où le partenaire 2 a une part dans l’ensemble et non pas un où le partenaire 2 a l’impression d’être locataire chez le partenaire 1 ; d’autant plus qu'une « part de loyer normale » est impossible à réaliser sans enrichissement du partenaire 1.
Actuellement, nous avons tendance à fixer contractuellement (chez le notaire) une valeur réaliste (*question de savoir comment elle est équitablement déterminée*). La somme de la valeur estimée et de l’apport en capital propre du partenaire 1 sert de référence pour déterminer la part en pourcentage du partenaire 2 sur la maison.
Le prêt contracté se compose comme suit : 37 % versés à la famille du partenaire 1 ; 63 % pour les frais de rénovation.
Ainsi, le partenaire 1 paie 68,5 % des mensualités (remboursement total de la dette + moitié des travaux de rénovation, puisque les dettes auprès des proches le concernent directement) et le partenaire 2 paie 31,5 % des mensualités, sa moitié de la part des rénovations.
En cas de séparation, le partenaire 2 recevrait, avec un délai de paiement contractuel, toutes les mensualités qu’il a versées + la part acquise du fait de son apport en capital propre sur la valeur actuelle de la maison au moment de la séparation.
Ce modèle part de l’hypothèse que la rénovation n’a pas d’influence significative sur la valeur du bien immobilier et accorde au partenaire 2 une part équitable des plus-values dues au marché. Aucune autre rémunération du capital immobilisé du partenaire 2 n’est prévue. Il serait éventuellement à discuter d’inclure dans le contrat une dépréciation de la plus-value liée aux travaux, parce qu’après plusieurs années la valeur créée par la rénovation serait « amortie ».
Ça semble un peu compliqué et souffre d’une évaluation équitable difficile au début du contrat et à la date potentielle de séparation. À part cela, qu’en pensez-vous de ce concept ?