Donc, concernant l’étanchéité, notre architecte nous a dit sur place en substance (lorsque nous nous sommes un peu « plaints » de la mauvaise exécution des scellements) : il y a plusieurs façons d’atteindre l’objectif. Il n’y a pas qu’« une seule bonne façon ».
Chez nous c’est pareil. Le ruban extérieur a certainement sa justification, il doit assurer une étanchéité durable ! contre la pluie battante. Si en ce moment il se décolle un peu du mur, cela semble normal. Avant le crépi, il sera sûrement pressé, un angle en treillis sera posé dessus, puis on badigeonnera (c’est comme ça que j’ai compris).
Le milieu peut tout à fait être rempli de mousse de construction (comme isolation), c’est plus joli (comme fait sur nos portes) un joint compressible large comme le cadre qui assure aussi en même temps (en plus de la fonction d’isolation) l’étanchéité intérieure (l’étanchéité à l’air ou la séparation entre intérieur et extérieur).
On peut aussi travailler à l’intérieur avec un ruban d’étanchéité adapté. Celui-ci peut être collé au préalable sur le cadre, puis poser la fenêtre, replier le ruban, le coller à l’intérieur comme à l’extérieur (c’est notre cas). Ou on colle après coup (après avoir mis l’isolation à l’intérieur) un joint d’étanchéité sur le cadre ! Bien sûr, il faut travailler proprement pour que la feuillure puisse être correctement travaillée sans que le ruban d’étanchéité soit visible. Je suppose que c’est la seule façon de retoucher chez nous sans devoir démonter les fenêtres (et cela n’arrivera sûrement pas, car je trouve cela également disproportionné).
J’espère avoir tout bien compris et restitué. Le dessin ci-dessous montre au moins le schéma grossier (correct).
