Bauexperte
01.04.2015 11:34:00
- #1
Bonjour,
Je veux dire exactement ce que j’ai écrit : « Réduction de 15 % de la consommation d’énergie primaire et en même temps une enveloppe du bâtiment au moins 15 % meilleure ». Soit l’un, soit l’autre n’est pas prévu dans ce cas par la loi sur les énergies renouvelables dans le secteur du chauffage, même si là aussi plusieurs chemins peuvent mener à Rome. Le terme énergie primaire désigne d’ailleurs le type et la quantité d’énergie prélevée aux sources naturelles utilisées.
Tu peux - en alternative à l’utilisation d’énergies renouvelables - améliorer l’efficacité énergétique de ton bâtiment, par exemple en isolant mieux l’enveloppe, en ventilant avec récupération de chaleur ou en réalisant d’autres mesures reconnues par la loi sur les énergies renouvelables dans le secteur du chauffage (qui prescrit l’utilisation d’énergies renouvelables pour le neuf). Concrètement, cela signifie : le bâtiment doit respecter les exigences de la réglementation thermique applicable en vigueur avec une marge d’au moins 15 %. Un certificat énergétique selon la réglementation thermique en vigueur fait office de preuve.
L’enveloppe du bâtiment ne se compose pas « seulement » de pierres ; le toit, l’isolation, la façade et les fenêtres en font aussi partie. Lorsque la règle des 15 % s’applique, cela signifie toujours qu’il doit y avoir un mix de mesures différentes. Celles-ci concernent à la fois la consommation d’énergie primaire (type et quantité d’énergie), et l’enveloppe du bâtiment (bloc creux, meilleure isolation, meilleures fenêtres, etc.). Comme toujours, il y a des exceptions : il peut aussi suffire simplement de raccorder le bâtiment à un réseau de chauffage urbain dont au moins 50 % de la chaleur provient d’énergies renouvelables ou de la chaleur résiduelle ou d’installations de cogénération.
C’est pourquoi j’ai écrit qu’il faut toujours faire le calcul selon l’objet concret !
Cordialement, expert en construction
Je ne comprends pas la seconde partie de la phrase :-(. Aussi dans le sens de "en plus" ? Ne suffit-il pas de réduire la consommation d’énergie primaire à 85 % ?
Je veux dire exactement ce que j’ai écrit : « Réduction de 15 % de la consommation d’énergie primaire et en même temps une enveloppe du bâtiment au moins 15 % meilleure ». Soit l’un, soit l’autre n’est pas prévu dans ce cas par la loi sur les énergies renouvelables dans le secteur du chauffage, même si là aussi plusieurs chemins peuvent mener à Rome. Le terme énergie primaire désigne d’ailleurs le type et la quantité d’énergie prélevée aux sources naturelles utilisées.
Je suis de nouveau confus. Qu’est-ce qu’une enveloppe du bâtiment plus performante ? Comment évalue-t-on le « meilleur », si ce n’est pas à partir de la consommation d’énergie primaire de la maison ? Autrement dit : les mesures pour réduire les pertes de chaleur (par exemple sur l’enveloppe) réduisent la consommation d’énergie primaire à 85 % : voilà, le maître d’ouvrage peut installer une chaudière à condensation au gaz sans pompe à chaleur, sans solaire thermique, sans photovoltaïque.
Tu peux - en alternative à l’utilisation d’énergies renouvelables - améliorer l’efficacité énergétique de ton bâtiment, par exemple en isolant mieux l’enveloppe, en ventilant avec récupération de chaleur ou en réalisant d’autres mesures reconnues par la loi sur les énergies renouvelables dans le secteur du chauffage (qui prescrit l’utilisation d’énergies renouvelables pour le neuf). Concrètement, cela signifie : le bâtiment doit respecter les exigences de la réglementation thermique applicable en vigueur avec une marge d’au moins 15 %. Un certificat énergétique selon la réglementation thermique en vigueur fait office de preuve.
L’enveloppe du bâtiment ne se compose pas « seulement » de pierres ; le toit, l’isolation, la façade et les fenêtres en font aussi partie. Lorsque la règle des 15 % s’applique, cela signifie toujours qu’il doit y avoir un mix de mesures différentes. Celles-ci concernent à la fois la consommation d’énergie primaire (type et quantité d’énergie), et l’enveloppe du bâtiment (bloc creux, meilleure isolation, meilleures fenêtres, etc.). Comme toujours, il y a des exceptions : il peut aussi suffire simplement de raccorder le bâtiment à un réseau de chauffage urbain dont au moins 50 % de la chaleur provient d’énergies renouvelables ou de la chaleur résiduelle ou d’installations de cogénération.
C’est pourquoi j’ai écrit qu’il faut toujours faire le calcul selon l’objet concret !
Cordialement, expert en construction