Bauexperte
26.03.2014 11:41:05
- #1
Bonjour Ingo,
Je te vois plutôt en position d’initiative – tu veux des infos sur le « comment », alors tu dois aussi fournir des « aliments » aux utilisateurs ici, et ce, aussi précisément que possible.
Je fais mon travail depuis trop longtemps pour ne pas être capable de lire entre les lignes.
L’évacuation devra probablement être modifiée, car tu changes la quantité de flux des canalisations d’eaux usées existantes. Personne ne peut répondre si le mur peut être déplacé, s’il ne connaît pas l’immeuble collectif dans lequel tu habites ? S’agit-il d’un mur porteur, c’est-à-dire ayant une fonction porteuse ? Comme tu n’as pas les données sur la statique, il est logique que tu doives faire appel à un ingénieur en structure.
Chaque maison est différente ! Aucune modification d’un bâtiment ne peut être comparée à une autre ! Si l’architecte te confirme sa réponse par écrit (au cas où ce ne serait pas correct ; les anciens plans ont parfois leurs propres pièges et les humains font des erreurs), alors tout va bien. Je ne me risquerais pas à un tel diagnostic à distance, et probablement pas non plus les autres utilisateurs ici. Par exemple, si tu avais parlé dès le début de ton post d’une construction légère, des bricoleurs serviables t’auraient certainement aidé.
Avec un peu de recherche sur internet, tu aurais pu trouver toi-même les raisons... E.Curb (architecte) attend à mon avis une initiative personnelle.
Ce que les niches de radiateurs provoquent
Les architectes des décennies passées plaçaient volontiers le chauffage dans des niches sous les fenêtres, si cela était souhaité. En cachant les radiateurs, une pièce paraît plus grande et avec une surface homogène. À cette époque, l’économie d’énergie n’était pas une priorité. Nos générations ont maintenant le problème d’intégrer la structure existante de manière à répondre au mieux aux exigences actuelles. Comme le mur dans les niches des radiateurs est plus fin que le reste du mur, il se refroidit plus fortement à cet endroit. Une partie fortement refroidie dans un bâtiment signifie un pont thermique. Là, dès que le point de rosée est atteint, de la condensation se forme d’abord avec toutes ses conséquences négatives. Seule la chaleur du radiateur empêche cela. C’est pourquoi on a l’impression que le radiateur doit fournir plus d’énergie parce qu’il est situé dans une niche. En effet, c’est le cas, car là où il y a des niches, la chaleur s’échappe vers l’extérieur. Mais l’importance de l’économie d’énergie grâce à l’isolation des niches est généralement surestimée. Vous ne devriez donc pas exagérer l’effort pour ce projet afin qu’il soit rentable. De plus, une isolation mal réalisée peut même favoriser l’effet de condensation décrit et causer encore plus de dégâts.
Quelle isolation est utile
L’isolation extérieure restera toujours préférée, mais elle ne peut pas être réalisée partout. Parmi les solutions intérieures plus ou moins bien pensées, de nombreux fabricants proposent des systèmes. Les plus répandus sont sûrement les solutions avec une feuille réfléchissante. C’est plutôt bon marché, mais sans réel succès. Par l’isolation côté intérieur, le mur se refroidit plus fortement et le point de rosée recule vers l’intérieur. Dès que de l’air chaud y pénètre, de la condensation apparaît et bientôt aussi des moisissures. La solution la plus radicale serait de boucher complètement les niches des radiateurs et d’installer les radiateurs devant le mur. Si cela n’est pas réalisable, vous pouvez utiliser un isolant minéral perméable à la diffusion, qui est collé sur toute la surface du mur. N’oubliez pas d’isoler aussi les flancs, sinon l’humidité des autres surfaces plus froides peut parvenir derrière l’isolant. Gardez un espace d’air d’au moins 5 cm derrière le radiateur pour ne pas gêner la convection. Veillez à une façade sèche, à ce que la pluie battante ne puisse pas pénétrer dans le mur. Si vous utilisez un pare-vapeur, il doit être absolument étanche à l’air, ce qui est souvent si difficile à réaliser que cela ne fonctionne pas.
Ton ramoneur est donc la personne la moins indiquée. Ce qui prouve par ailleurs qu’une expertise externe – expertise locale – doit être sollicitée.
Cordialement, expert en construction
Personne ne m'a encore demandé des paramètres précis ici,
Je te vois plutôt en position d’initiative – tu veux des infos sur le « comment », alors tu dois aussi fournir des « aliments » aux utilisateurs ici, et ce, aussi précisément que possible.
L’appartement n’était pas non plus une affaire, je n’ai pas demandé ici des réponses « bon marché », c’est toi qui y interprètes toi-même quelque chose,
Je fais mon travail depuis trop longtemps pour ne pas être capable de lire entre les lignes.
Je sais que je dois encore investir environ 20-25 000 € dans l’appartement, bien sûr, j’aimerais aussi faire certaines choses moi-même, cela économise généralement de l’argent, mais avant de faire appel à des entreprises artisanales, j’aimerais bien m’informer un peu à l’avance, le mur de la salle de bain doit être décalé d’environ 40 cm, sous la salle de bain il y a une autre salle de bain, l’évacuation ne doit pas être touchée, je veux juste pouvoir installer une plus grande douche et avoir un peu plus d’espace devant le lavabo et à côté des WC.
L’évacuation devra probablement être modifiée, car tu changes la quantité de flux des canalisations d’eaux usées existantes. Personne ne peut répondre si le mur peut être déplacé, s’il ne connaît pas l’immeuble collectif dans lequel tu habites ? S’agit-il d’un mur porteur, c’est-à-dire ayant une fonction porteuse ? Comme tu n’as pas les données sur la statique, il est logique que tu doives faire appel à un ingénieur en structure.
Et pour ce qui est de l’expertise externe, bon, je pensais que dans un forum de construction il y aurait aussi des professionnels avec l’expertise dont tu parles.
Mais entre-temps, j’ai téléphoné à un architecte, et il m’a dit que les murs marqués LW dans les plans de construction ne sont généralement pas porteurs, ou du moins ne supportent que leur propre poids, au moins une telle affirmation aurait aussi pu être faite ici par des experts dans le forum.
Chaque maison est différente ! Aucune modification d’un bâtiment ne peut être comparée à une autre ! Si l’architecte te confirme sa réponse par écrit (au cas où ce ne serait pas correct ; les anciens plans ont parfois leurs propres pièges et les humains font des erreurs), alors tout va bien. Je ne me risquerais pas à un tel diagnostic à distance, et probablement pas non plus les autres utilisateurs ici. Par exemple, si tu avais parlé dès le début de ton post d’une construction légère, des bricoleurs serviables t’auraient certainement aidé.
Et aussi la réponse disant qu’on ne chauffe pas les niches des radiateurs, sans explication, ne m’aide pas vraiment non plus, mon ramoneur m’a recommandé exactement le contraire sur place, le mur, brique de parement + ?(panneau de bois ?) derrière les radiateurs ne fait plus que 14 cm, et beaucoup de chaleur s’échapperait dehors, il faudrait que je l’isole ou même que je le bouche complètement, c’est du moins ce qu’il a dit.
Avec un peu de recherche sur internet, tu aurais pu trouver toi-même les raisons... E.Curb (architecte) attend à mon avis une initiative personnelle.
Ce que les niches de radiateurs provoquent
Les architectes des décennies passées plaçaient volontiers le chauffage dans des niches sous les fenêtres, si cela était souhaité. En cachant les radiateurs, une pièce paraît plus grande et avec une surface homogène. À cette époque, l’économie d’énergie n’était pas une priorité. Nos générations ont maintenant le problème d’intégrer la structure existante de manière à répondre au mieux aux exigences actuelles. Comme le mur dans les niches des radiateurs est plus fin que le reste du mur, il se refroidit plus fortement à cet endroit. Une partie fortement refroidie dans un bâtiment signifie un pont thermique. Là, dès que le point de rosée est atteint, de la condensation se forme d’abord avec toutes ses conséquences négatives. Seule la chaleur du radiateur empêche cela. C’est pourquoi on a l’impression que le radiateur doit fournir plus d’énergie parce qu’il est situé dans une niche. En effet, c’est le cas, car là où il y a des niches, la chaleur s’échappe vers l’extérieur. Mais l’importance de l’économie d’énergie grâce à l’isolation des niches est généralement surestimée. Vous ne devriez donc pas exagérer l’effort pour ce projet afin qu’il soit rentable. De plus, une isolation mal réalisée peut même favoriser l’effet de condensation décrit et causer encore plus de dégâts.
Quelle isolation est utile
L’isolation extérieure restera toujours préférée, mais elle ne peut pas être réalisée partout. Parmi les solutions intérieures plus ou moins bien pensées, de nombreux fabricants proposent des systèmes. Les plus répandus sont sûrement les solutions avec une feuille réfléchissante. C’est plutôt bon marché, mais sans réel succès. Par l’isolation côté intérieur, le mur se refroidit plus fortement et le point de rosée recule vers l’intérieur. Dès que de l’air chaud y pénètre, de la condensation apparaît et bientôt aussi des moisissures. La solution la plus radicale serait de boucher complètement les niches des radiateurs et d’installer les radiateurs devant le mur. Si cela n’est pas réalisable, vous pouvez utiliser un isolant minéral perméable à la diffusion, qui est collé sur toute la surface du mur. N’oubliez pas d’isoler aussi les flancs, sinon l’humidité des autres surfaces plus froides peut parvenir derrière l’isolant. Gardez un espace d’air d’au moins 5 cm derrière le radiateur pour ne pas gêner la convection. Veillez à une façade sèche, à ce que la pluie battante ne puisse pas pénétrer dans le mur. Si vous utilisez un pare-vapeur, il doit être absolument étanche à l’air, ce qui est souvent si difficile à réaliser que cela ne fonctionne pas.
Ton ramoneur est donc la personne la moins indiquée. Ce qui prouve par ailleurs qu’une expertise externe – expertise locale – doit être sollicitée.
Cordialement, expert en construction