Waldrich
03.02.2025 18:23:31
- #1
Je ne sais pas encore si et quand répondra à mon invitation à contribuer ici. Cependant, il n’est pas nécessaire d’« utiliser » ce temps intermédiaire pour mélanger une petite poignée de faits-cadres avec divers raisonnements fallacieux qui en découlent dans un shaker à cocktail. Restons donc aux faits :
Donc, deux couples (avec une planification familiale parallèle encore incertaine) et un terrain qui ne pourrait pas être bâti avec une maison jumelée même après une division. C’est un fait, et cela oblige à une division seulement idéelle (recommandée comme copropriété) en maison à deux parties. Combiné à des financements séparés, une autre contrainte factuelle suit : la forme juridique de la copropriété. Les parts de propriété n’ont pas besoin d’une surface propre, elles pourraient être, en dehors d’une forme de maison jumelée (pas nécessairement symétrique !) classique, aussi réalisées sous forme d’une maison familiale à deux étages classique (p.ex. avec une pièce technique au grenier). À ce stade, je suggère, au moins hypothétiquement, de soumettre l’amitié à un test de lit superposé : qui laisserait la priorité à l’autre lors d’un pile ou face, qui « dormirait en haut » ?
Le fait que les deux unités d’habitation pourraient se contenter d’une sorte de « chaudière à cogénération commune » est aussi un fait économique et raisonnable, et c’est pourquoi cela restera ainsi. Derrière, on peut installer des compteurs pour les deux parties comme dans une maison plurifamiliale classique. Réserver une deuxième salle technique aveugle en réserve pour une séparation future de la communauté me semble excessif. La manière dont la centrale technique commune est exploitée peut en principe être décidée par l’assemblée des copropriétaires. Juste pour éviter une impasse, je recommande de répartir les voix selon les surfaces à usage exclusif. Pratiquement, cela pourrait être le plus simple, que ce soit dans une forme de maison jumelée ou une maison familiale classique à deux unités, d’aménager la salle technique (si elle se trouve principalement au dernier étage, alors la salle d’introduction de la maison) de façon à ce que l’unité voisine plus proche soit ainsi effectivement plus petite. Par exemple, salle technique au dernier étage 10 m², salle d’introduction de la maison au rez-de-chaussée 3 m², appartement A 97 m² et appartement B 100 m², jardin à usage commun : cela signifierait que le copropriétaire B, avec 100/197 parts de voix, déciderait en cas de litige. L’amitié est-elle encore stable à cet endroit du texte ?
Tant que l’indépendance reste garantie (chaque unité a besoin d’un coin cuisine et d’un WC), on peut remplir le reste de la maison entièrement avec des pièces de raccordement de maison. On peut aussi mettre plusieurs compteurs après des chauffe-eaux. Et je n’ai encore jamais entendu parler d’un cas où, dans l’un des innombrables immeubles six-familiaux divisés en copropriété, un copropriétaire aux quatre sixièmes ait dit à l’autre de se procurer des chaudières individuelles, qu’il leur coupera la connexion au chauffage commun. Le risque résiduel d’une éclipse lunaire le jour du saint jamais n’est presque pas éliminable. C’est pourquoi, en plus de la ceinture et des bretelles, souscrire une assurance chez l’hypocondriaque — on peut aussi exagérer.
Idéellement ou en copropriété, aucun plan d’urbanisme ne limite le nombre de portes d’entrée. Probablement, ici, deux unités par terrain sont autorisées et il faut éviter que 4 unités (soit 6 ou 8 places de parking) apparaissent sur le terrain.
Donc : parler ensemble, faire le test du lit superposé. Selon le résultat, suivre ma tendance ici à construire plutôt une maison familiale classique à deux unités, ou bien choisir la « moitié de maison jumelée idéelle ». Dans tous les cas, soit « construire » une légère asymétrie des rapports de voix en suivant mon avertissement contre l’impasse (dans mon modèle, la même partie qui « céderait » la surface de la salle technique commune devrait aussi supporter une minorité de voix), soit prévoir une réserve redondante d’une potentielle deuxième salle technique. Il faudra bien choisir : on ne peut pas laver sans mouiller.
Actuellement, la salle de raccordement domestique / buanderie est agencée de manière à ce que chacune des parties utilise 6 m² au rez-de-chaussée. En principe, on pourrait simplement faire passer la cloison séparative des deux unités d’habitation à travers la buanderie, ainsi chacun aurait la sienne.
Seuls les raccordements domestiques se trouveraient alors bien sûr soit à gauche, soit à droite.