Séchage de la chape - Programme de séchage incorrect réglé

  • Erstellt am 29.04.2020 18:43:07

guckuck2

30.04.2020 08:38:51
  • #1
30 degrés, c’est encore trop bas pour le chauffage de fonctionnement. Il faudrait atteindre au minimum la température maximale de conception. Habituellement 35 degrés.
50 degrés, c’est oldschool.
Lors du chauffage pour atteindre l’état de pose, il s’agit d’éliminer l’humidité résiduelle, sinon ce ne sera pas possible avec les carreaux et le parquet (mesure au cm). C’est toujours un jeu de hasard. Parfois, il faut encore chauffer pendant 1 à 2 semaines, ce n’est pas rare et cela devrait être prévu comme une marge.



Stress fait maison. Il n’y a aucune garantie d’atteindre l’état de pose après x jours.
 

KlaRa

30.04.2020 11:29:50
  • #2
Bonjour demandeur.
C’est une confusion multipliée par 10.
Tu parles d’un « programme de séchage » et fais référence à un appareil de chauffage électrique (externe).
Qu’est-ce que cela doit devenir ? Cela peut (et favorisera aussi) le dessèchement de la chape, mais ici, comme déjà signalé par d’autres, il s’agit d’abord de la « chauffe de fonctionnement ».
Cela montre d’une part si toutes les parties du chauffage au sol fonctionnent et sont étanches, d’autre part la montée en température lente élimine les tensions apparues dans la chape en raison du séchage.
----------------
Confusion 2 :
« Ce qui m’intéresse, c’est l’expansion. »
Que veut dire cela ? Que craignes-tu, que cela s’étende quand, et dans quelles circonstances, comment ?
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Confusion 3 :
« L’installateur passe demain. (...) Si demain je chauffe de 30 à 40, puis de vendredi à samedi à 50, et que je laisse ainsi jusqu’à lundi pendant 2 jours, est-ce suffisant ? »
Donc le chauffage au sol fonctionne de nouveau ?
« Ce serait donc une catastrophe si nous devions prolonger le programme. »
Je t’emmènerai volontiers une fois lors de mes voyages d’expert dans les bâtiments, pour que tu puisses voir concrètement ce qu’est réellement une « catastrophe ».
Actuellement, dans un bien résidentiel très haut de gamme, où tous les carreaux de grès cérame dans toutes les pièces se sont fendus précisément à cause d’un séchage du chape chaude incorrect ou non effectué, qui te concerne actuellement.
Le maître d’ouvrage habite avec sa famille dans le bien, toutes les installations, comme les carreaux au sol, doivent être démontées, le mobilier stocké provisoirement, le maître d’ouvrage relogé dans un hôtel et les déchets de construction évacués à l’aide d’une grue installée levant les débris par-dessus la maison jusqu’au conteneur à déchets.
Ce sont des coûts qui, transposés à ton cas, devraient être réglés de ta propre poche.
Non, une perte de temps afin d’éviter de tels dégâts n’est pas à qualifier de « catastrophe ».
L’ignorance et/ou l’indifférence (ce que je ne reproche absolument à personne ici) le sont par contre !
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Que signifie en outre « 2 % ont été atteints » ? Était-ce en masse %, CM % ou une valeur d’un appareil gradué de 0 à 100 ?
Comment et à quel endroit dans la chape cela a-t-il été mesuré ?
Le protocole avec le dosage, la pression dans la bouteille de pression et l’humidité résiduelle est-il disponible par écrit ?
La pratique du bâtiment n’est pas, comme on peut le constater, si simple (malheureusement).
Salutations : KlaRa
 

Tx-25

30.04.2020 21:52:28
  • #3
Bonjour .
Confusion 1 : La chape est séchée sous le chauffage par le sol. Mais pas avec notre pompe à chaleur, mais avec un autre appareil connecté au circuit. Donc pas un déshumidificateur de chantier.

Confusion 2 : par extension, je parle du mouvement / de la montée et de la diminution des tensions dans la chape. Cela se fait-il sans 50 degrés ? La pompe à chaleur ne fonctionnera de toute façon qu'à 35 degrés plus tard. Est-il donc nécessaire de chauffer à 50 degrés ?

Confusion 3 : expliqué dans le point 1. Je suis d’accord avec toi que ce n’est pas une véritable catastrophe. Mais cela chamboule quand même tout chez nous.

La chape a été cassée. La mesure a été faite comme tu le décris avec la pesée, la montée en pression dans la bouteille de pression. Le résultat n’est pas disponible par écrit. Mesuré par une spécialiste de la famille.

Notre plan actuel est demain à 45 degrés. Samedi à 50. Tenir 2 jours, puis descendre par paliers de 10 degrés. La chape est déjà sèche. La fonction des tuyaux est alors aussi testée, non ?
 

KlaRa

02.05.2020 12:37:54
  • #4
Bonjour demandeur.
Peut-être que je suppose (souvent) trop d’informations techniques comme connues chez les demandeurs, c’est pourquoi je souhaite m’excuser auprès de toi pour ma manière peut-être un peu « brusque » de m’exprimer.
La contrainte mentionnée au point 2 est due au séchage. Cela ne nécessite pas d’influence thermique supplémentaire, par exemple par un chauffage au sol. Tout ragréage sèche également sans chauffage (sinon, tous les autres ragréages non chauffés ne seraient jamais prêts à être couverts).
Un autre point pour éviter les malentendus :
Le chauffage de fonctionnement est très souvent mal compris, même par les architectes et chefs de chantier, comme étant un « chauffage de mise en pose ».
Cette incompréhension technique coûtera environ 750 000 € à un pauvre poseur de parquet, dans une villa très représentative que j’ai récemment expertisée à Munich, en raison d’un dommage d’humidité survenu et du « parquet Versailles » devant être complètement renouvelé.
Les mesures d’humidité résiduelle CM ont certes été réalisées correctement, mais bien trop tôt et (en raison de la taille de l’objet) sur trop peu de points.
Rien à redire sur la spécialiste qui a mesuré dans ton objet !!
Mais, d’après mes nombreuses années d’expérience, je me méfie de toute mesure CM que je n’ai pas réalisée et analysée moi-même.
Je te souhaite néanmoins beaucoup de succès pour tous les progrès futurs du chantier : KlaRa
 

Wintersonne

02.05.2020 20:05:16
  • #5
Cher KlaRa,

cela m'intéresse aussi maintenant. Après combien de semaines (avec le chauffage au sol allumé) peut-on être sûr (si l'on ne peut pas totalement faire confiance à la mesure d'humidité résiduelle CM ou à la personne qui la réalise) que la chape est prête à recevoir le revêtement ? (pour une chape fluidifiée au sulfate de calcium). Combien de semaines cela dure-t-il en moyenne sans chauffage ? Y a-t-il des points de référence à ce sujet ?
 

KlaRa

03.05.2020 08:48:18
  • #6
Bonjour "Wintersonne".
Ta question semble simple au premier abord, mais derrière se cachent de nombreux aspects à prendre en compte.
Je réponds d'abord à ta question sous un angle simplifié.
Il existe des chapes coulées conventionnelles, c’est-à-dire des chapes humides, à base de ciment ainsi qu’à base de sulfate de calcium. Ces dernières étaient autrefois appelées "chape anhydrite".
Ces chapes sont posées en construction résidentielle avec des épaisseurs nominales de 45 mm et sèchent dans des conditions favorables sur le site en environ 6 semaines jusqu’à maturité pour le revêtement. Cette règle s'appliquait aux épaisseurs de chape jusqu’à 60 mm. Pour chaque centimètre supplémentaire, le calcul doit être mis au carré, de sorte que pour 80 mm (soit 2 cm d’épaisseur en plus), on compte 6 semaines + (2 cm au carré = 4 semaines).
Les chapes fluides à base de sulfate de calcium (abrégé CAF) sèchent plus rapidement en raison d’un mécanisme de durcissement différent de celui des chapes à base de ciment, la maturité pour le revêtement peut donc être attendue plus tôt.
Cela ne signifie cependant pas que la maturité est effectivement atteinte. Elle peut ou doit être confirmée par une mesure de l’humidité résiduelle (la méthode CM est habituellement utilisée dans le métier).
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Voici la présentation simplifiée.
En réponse à la demande des maîtres d’ouvrage et des planificateurs d’une phase de séchage des chapes la plus courte possible, l’industrie a réagi en proposant ce que l’on appelle les "additifs pour chape", qui entre autres sont censés réduire le temps d’attente jusqu’à la maturité pour le revêtement.
Certains fonctionnent, d’autres non.
Le "point critique" est cependant que toutes les chapes avec additifs dévient des normes DIN et doivent donc toutes être considérées comme des chapes spéciales (il y a en arrière-plan un aspect juridique parfois menaçant), et que les propriétés des mortiers de chape ont également changé. Entre autres, on ne peut plus toujours mesurer aisément ce type de chapes avec la méthode CM (et donc vérifier la maturité).
Pour les chapes fluides à base de sulfate de calcium dont tu as parlé, c’est devenu encore plus compliqué.
Cela ne figure dans aucune littérature, mais nous, experts du domaine, constatons qu’en raison de modifications de formulation effectuées par les fabricants, la taille des pores dans la chape fluide durcie est devenue plus petite. Ce qui a une influence considérable (défavorable) sur le séchage.
Pour faire court : même pour les chapes chauffantes, où la pression thermique devrait logiquement entraîner une durée de libération de l’eau mélangée plus courte, c’est l’inverse qui s’est produit, le temps d’attente s’est en fait allongé.
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Cela signifie : la maturité ne peut être déterminée que par des mesures CM ou par un test DARR (qui est réalisé uniquement par des experts et non par un artisan).
Selon la norme actuelle, on peut attendre un temps de séchage de 5-6 semaines pour des chapes ciment jusqu’à 55 mm d’épaisseur, et de 7 jours pour des CAF (non chauffées).
À condition d’un climat intérieur adéquat (aération par coups d’air et chauffage d’appoint en hiver).
J’espère avoir apporté un peu de lumière sur ce sujet (un peu plus complet) !
Cordialement : KlaRa
 

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