kinderpingui
14.05.2017 17:17:45
- #1
Bonjour à tous,
j’ai une question, principalement pour les juristes parmi nous, mais l’avis de tous les autres est bien sûr aussi demandé. Peut-être y en a-t-il parmi nous qui ont été confrontés à la même problématique.
Voici brièvement les faits :
Ma copine (26 ans), étudiante en enseignement sur le point d’entrer en stage, et moi (27 ans), fonctionnaire de catégorie supérieure, allons acheter un terrain dans ma ville natale pour environ 100 000 €, qui ne sera construit que dans environ 4-5 ans. Le financement et le contrat d’achat sont réglés, il ne reste plus qu’à décider comment nous allons faire l’inscription au cadastre.
Selon le notaire, il n’y a en réalité que 2 options :
1. Je m’inscris d’abord seul au cadastre. Avant de construire, nous nous marions (ce que nous avons prévu de toute façon) et après le mariage, je fais inscrire ma future femme à parts égales au cadastre (ce qui fait que nous n’aurons plus à payer de GES, que nous devrions payer si nous n’étions pas mariés).
Si j’ai bien compris, cela présente l’avantage d’être actuellement la solution la plus simple, car on ne se préoccupe pas d’un contrat de partenariat ni du partage possible en cas de séparation. Nous sommes d’accord que je peux garder le terrain si jamais il y avait une séparation, car je viens du village.
Inconvénient : des frais seront à nouveau dus chez le notaire et au bureau du cadastre pour la modification ultérieure (mais pas de GES, car mariés).
À ce sujet, une question : quelle est alors la base de calcul de ces frais ? Seulement le prix d’achat actuel (nous achetons à un particulier et avons un contrat d’aménagement indépendant, de sorte que les GES et autres frais annexes ne s’appliquent qu’au prix réel d’achat) ?
Ou bien la valeur actuelle (c’est-à-dire prix d’achat + coûts d’aménagement + possible plus-value du terrain) est-elle la base de calcul ?
Il faudrait aussi prévoir testamentairement que le terrain reviendrait à ma copine en cas de décès. Y a-t-il d’éventuels frais supplémentaires chez le notaire, ou un testament entre personnes non mariées peut-il être valable même sans authentification notariale ?
2. Ma copine et moi constituons une GbR dans laquelle nous sommes tous deux associés à parts égales. Cette GbR est inscrite au cadastre. Il faudrait alors tout régler dès maintenant en cas de décès ou de séparation.
Avantage : selon le notaire, ces règles peuvent toutes être établies sans authentification notariale et on est assez flexibles. De plus, créer une GbR n’est pas un problème.
Les frais surviendraient alors uniquement en cas de séparation, si l’un de nous inscrit seul le terrain à son nom.
Psychologiquement, je trouve aussi cette option un peu plus sympathique, car dès le début, le terrain appartient à parts égales à nous deux et pas seulement à moi. C’est un projet commun.
J’espère avoir expliqué les faits de manière à peu près compréhensible. Nous serions heureux de recevoir des réponses aux questions déjà posées ci-dessus ainsi qu’aux questions suivantes :
1. Selon vous, quelle variante est la plus judicieuse ?
2. Est-il difficile de formuler soi-même de telles choses ?
Le notaire nous a dit honnêtement qu’il pouvait nous rédiger un contrat de GbR ainsi qu’un contrat de partenariat combinés au testament, mais que cela coûterait encore de l’argent.
Pour un besoin aussi simple, il existe en fait de nombreux contrats types sur Internet, qu’on peut éventuellement adapter à ses propres besoins.
Merci beaucoup et cordialement
j’ai une question, principalement pour les juristes parmi nous, mais l’avis de tous les autres est bien sûr aussi demandé. Peut-être y en a-t-il parmi nous qui ont été confrontés à la même problématique.
Voici brièvement les faits :
Ma copine (26 ans), étudiante en enseignement sur le point d’entrer en stage, et moi (27 ans), fonctionnaire de catégorie supérieure, allons acheter un terrain dans ma ville natale pour environ 100 000 €, qui ne sera construit que dans environ 4-5 ans. Le financement et le contrat d’achat sont réglés, il ne reste plus qu’à décider comment nous allons faire l’inscription au cadastre.
Selon le notaire, il n’y a en réalité que 2 options :
1. Je m’inscris d’abord seul au cadastre. Avant de construire, nous nous marions (ce que nous avons prévu de toute façon) et après le mariage, je fais inscrire ma future femme à parts égales au cadastre (ce qui fait que nous n’aurons plus à payer de GES, que nous devrions payer si nous n’étions pas mariés).
Si j’ai bien compris, cela présente l’avantage d’être actuellement la solution la plus simple, car on ne se préoccupe pas d’un contrat de partenariat ni du partage possible en cas de séparation. Nous sommes d’accord que je peux garder le terrain si jamais il y avait une séparation, car je viens du village.
Inconvénient : des frais seront à nouveau dus chez le notaire et au bureau du cadastre pour la modification ultérieure (mais pas de GES, car mariés).
À ce sujet, une question : quelle est alors la base de calcul de ces frais ? Seulement le prix d’achat actuel (nous achetons à un particulier et avons un contrat d’aménagement indépendant, de sorte que les GES et autres frais annexes ne s’appliquent qu’au prix réel d’achat) ?
Ou bien la valeur actuelle (c’est-à-dire prix d’achat + coûts d’aménagement + possible plus-value du terrain) est-elle la base de calcul ?
Il faudrait aussi prévoir testamentairement que le terrain reviendrait à ma copine en cas de décès. Y a-t-il d’éventuels frais supplémentaires chez le notaire, ou un testament entre personnes non mariées peut-il être valable même sans authentification notariale ?
2. Ma copine et moi constituons une GbR dans laquelle nous sommes tous deux associés à parts égales. Cette GbR est inscrite au cadastre. Il faudrait alors tout régler dès maintenant en cas de décès ou de séparation.
Avantage : selon le notaire, ces règles peuvent toutes être établies sans authentification notariale et on est assez flexibles. De plus, créer une GbR n’est pas un problème.
Les frais surviendraient alors uniquement en cas de séparation, si l’un de nous inscrit seul le terrain à son nom.
Psychologiquement, je trouve aussi cette option un peu plus sympathique, car dès le début, le terrain appartient à parts égales à nous deux et pas seulement à moi. C’est un projet commun.
J’espère avoir expliqué les faits de manière à peu près compréhensible. Nous serions heureux de recevoir des réponses aux questions déjà posées ci-dessus ainsi qu’aux questions suivantes :
1. Selon vous, quelle variante est la plus judicieuse ?
2. Est-il difficile de formuler soi-même de telles choses ?
Le notaire nous a dit honnêtement qu’il pouvait nous rédiger un contrat de GbR ainsi qu’un contrat de partenariat combinés au testament, mais que cela coûterait encore de l’argent.
Pour un besoin aussi simple, il existe en fait de nombreux contrats types sur Internet, qu’on peut éventuellement adapter à ses propres besoins.
Merci beaucoup et cordialement