Notre nouvelle construction est-elle réalistement finançable ?

- oui, en grande partie tu as raison - cependant il existe beaucoup de noir et blanc dans ce domaine - c’est une question d’attitude.

Soit l’enfant a "envie" de travailler ou reçoit à la maison l’idée qu’il faut travailler pour l’argent
soit
l’enfant reçoit tout sur un plateau et ne sait pas gérer l’argent. Alors les "parents hélicoptères" préfèrent se retirer dans tous les domaines pour permettre tout à l’enfant -

Je le connais moi-même de mon enfance...
On était élevé pour chercher un travail pendant les études - si on veut un appartement, on prend une colocation pas chère à peu de frais, au lieu du super appartement une pièce pour offrir aux pauvres étudiants les conditions optimales d’apprentissage xD

Le résultat : de futurs adultes pour qui c’est déjà trop de faire un job de vacances pendant 2 semaines - parce que le travail est tellement pénible. Et en plus étudier à côté ? Comment cela pourrait-il fonctionner... Mieux vaut quémander auprès de maman.

On obtient alors par exemple de la grand-mère / du grand-père - de l’argent économisé pour les anniversaires ou autres, pour le 18ème anniversaire une voiture d’occasion à 4 000 € - au lieu d’un véhicule en leasing à 30 000 €.

C’était déjà un peu comme ça avant et maintenant c’est pire. Je trouve qu’il y a beaucoup de noir et blanc dans ce domaine et que les parents se retirent énormément pour "tout fourrer dans le c**" de l’enfant.

Avant, quand on construisait, on disait toujours : "fais en sorte de ne pas seulement travailler pour ta maison - tu veux aussi pouvoir te faire plaisir".
Aujourd’hui, il faut veiller à avoir encore quelque chose pour soi, car le financement des enfants est au centre.

Pour le dire crûment - c’est mon avis :

Aujourd’hui on élève les plus grandes chochottes qui ne tiendront plus dans la vie professionnelle de plus en plus dure. La préparation des enfants à la "vie dure" me semble complètement absente.

Au risque de me répéter : commence par avoir toi-même des enfants. ;)

Cette généralisation agace, c’est clair. Bien sûr, il y a ces gamins gâtés dont vous parlez – mais surprise : ils ont toujours existé. Et là où commence la gâterie, c’est toujours sujet à débat. Il y a eu une époque (brrr, effrayante), pas si lointaine, où l’on pensait qu’il ne fallait pas prendre son bébé dans les bras quand il pleurait le soir, parce qu’il ne voulait/pouvait pas dormir seul. La raison : on risquait de le gâter. Les bébés étaient donc laissés à pleurer. Aujourd’hui, c’est considéré comme absolument répréhensible, car inutile et en plus cruel (d’ailleurs pour toutes les personnes concernées, même les mères "à l’époque" avaient un instinct maternel).
Toujours ces jugements et ce petit peu de jalousie apparente… ah oui. Éduquez donc vos enfants comme ça vous convient et laissez les autres tranquilles. Trouvez-vous des gens qui partagent vos idées et couvez vos enfants bien élevés (mais pas trop, sinon ils deviendront prétentieux !). Cela ne vous regarde pas fondamentalement si l’enfant du voisin doit travailler en parallèle de ses études ou pas.

Ah, cela n'a absolument rien à voir avec avoir des enfants - autrefois, ou plutôt, j'ai été élevé exactement comme je le souhaiterais pour mes enfants. De plus, il y aura toujours différents styles d'éducation. Ma thèse n'a finalement rien à voir avec avoir des enfants ou ne pas en avoir actuellement. C'est simplement ma position/ma thèse sur ce sujet.

... et bien sûr il n'y a que du noir et du blanc. Soit les enfants doivent être financés à 100 %, ce sont des paresseux, des fêtards, qui jettent l'argent des parents par la fenêtre sans gratitude, de vrais feignants, soit ils doivent bien gagner leur vie eux-mêmes, à leur majorité la responsabilité des parents s'arrête.

Eh ben, les gars. Je suppose que 90 % des étudiants se situent quelque part entre vos extrêmes, et c'est tout à fait normal.