Bauexperte
27.10.2013 12:58:56
- #1
Bonjour,
Si, cela peut très bien devenir difficile. Que se passerait-il si l’architecte et le constructeur du gros œuvre se rejetaient la responsabilité ? Peux-tu prouver que le constructeur du gros œuvre a été informé ?
Tout d’abord, les deux devraient être assurés ; l’architecte par sa responsabilité civile et le constructeur du gros œuvre par l’assurance travaux de construction. Si tous les deux ont géré leurs affaires de manière sérieuse jusqu’à présent, il n’est pas si rapide de faire faillite.
Ensuite, selon ma compréhension, la construction devrait être arrêtée provisoirement et mesurée par un expert. Si tes suppositions se confirment, il faudra envisager en concertation entre architecte - constructeur du gros œuvre - expert - maître d’ouvrage si et sous quelles « pertes acceptables » le statu quo peut être utilisé. S’il n’y a pas de consensus, il faudrait penser à une démolition... pour l’instant, il n’y a encore qu’une partie du gros œuvre. Entre les deux, il n’y a à mon avis rien…
Cordialement, Expert en construction
Ce qui concerne la cheminée n’est en fait pas difficile, car l’architecte a bien dessiné une cheminée (je parle ici d’une que NOUS faisons construire spécialement) dans le plan de construction. De plus, il a même dit plusieurs fois à ma femme que nous pouvions même installer un petit poêle à bois au sous-sol, dans la salle de loisirs. Il savait donc définitivement que nous allions avoir une ou même deux cheminées et pourtant, il n’a pas informé le constructeur du gros œuvre. Nous, en tant que profanes, ne savions même pas quel tuyau était nécessaire pour la cheminée d’évacuation.
Si, cela peut très bien devenir difficile. Que se passerait-il si l’architecte et le constructeur du gros œuvre se rejetaient la responsabilité ? Peux-tu prouver que le constructeur du gros œuvre a été informé ?
Je serais intéressé de savoir comment cela doit continuer maintenant ? La niche pour la cuisine a désormais, dans le gros œuvre, les dimensions qu’elle devrait effectivement avoir « finies ». Cela signifie : la cuisine commandée ne correspond pas. Un mur dans le salon, qui selon le plan devrait mesurer 3,00 m, ne fait que 2,60 m. Nous avons fait un calcul approximatif et il manquerait environ 8 à 9 m² de surface au total (pris sur toute la maison). La maison elle-même fait un peu moins de 120 m² de surface habitable.
Le fait est que : éventuellement, le petit constructeur du gros œuvre fera faillite s’il doit tout « réparer » ou refaire. Et qu’est-ce que j’y gagne ? Je suis aussi engagé dans des crédits et dans un délai. surtout : comment la maison pourrait-elle devenir plus grande après coup ? La dalle est fixe.
Tout d’abord, les deux devraient être assurés ; l’architecte par sa responsabilité civile et le constructeur du gros œuvre par l’assurance travaux de construction. Si tous les deux ont géré leurs affaires de manière sérieuse jusqu’à présent, il n’est pas si rapide de faire faillite.
Ensuite, selon ma compréhension, la construction devrait être arrêtée provisoirement et mesurée par un expert. Si tes suppositions se confirment, il faudra envisager en concertation entre architecte - constructeur du gros œuvre - expert - maître d’ouvrage si et sous quelles « pertes acceptables » le statu quo peut être utilisé. S’il n’y a pas de consensus, il faudrait penser à une démolition... pour l’instant, il n’y a encore qu’une partie du gros œuvre. Entre les deux, il n’y a à mon avis rien…
Cordialement, Expert en construction