HilfeHilfe
02.03.2019 06:45:07
- #1
Oui, à condition que vous ayez une montagne de terre derrière vous. On ne devrait pas généraliser. Nous étions en quelque sorte la petite montagne de 2 mètres qui était montée pour la maison, derrière nous la dernière maison est au même niveau. Après 5 ans, je peux dire que la maison tient, le mur tient, on a eu environ 5 tempêtes par an. L’OP ne met que son terrain au même niveau que la maison. Il n’y a rien à voir avec la statique.Dans les discussions sur les murs de soutènement, j’ai toujours l’impression qu’il s’agit de réunions de personnes qui n’ont jamais vu un glissement de terrain après de fortes pluies et qui n’ont fait en cours de physique qu’un peu d’optique et d’électricité.
Un côté (soi-disant) masse solide (plus énergie potentielle) et l’autre côté uniquement de l’air : évidemment, cela pousse – même si la cohésion interne de la masse « résiste » (juste, alors ce n’est pas encore dramatique). Quand c’est trop humide (ou soumis à des influences comparables), rigide au point de basculer est à peu près le plus courageux que le mur puisse faire.
Le Théodore dans le but de foot tient encore, la coiffure avec Ducray aussi, mais le mur malheureusement plus que l’expérience paternelle jusqu’ici.
Il y a trois choses qui aident, de préférence dans cette combinaison à trois : l’ancrage (c’est la seule chose que font aussi les L-blocs), la pente contre la direction de la poussée, et le « renforcement » (de la masse poussante elle-même !) avec des racines ou autre chose.
Le renforcement dans le mur ne le rend pas fort, mais seulement rigide. C’est aussi bien et utile comme quatrième mesure, mais cela ne remplace pas les trois premières. La rigidité du mur ne fait la différence qu’entre s’effriter et basculer. Parce que pour s’effriter, des forces moindres suffisent, et pour rendre les forces visibles, la rigidité est selon la croyance des profanes apparemment déjà considérée comme suffisante sauf en cas d’événements centenaires.
Les forces deviennent certes souvent évidentes seulement lorsque l’autre devient plus qu’équivalente – nier leur existence jusqu’à ce moment peut néanmoins être un sacrilège.
J’ose affirmer qu’on peut assez justement reconnaître, parmi les constructeurs de murs de soutènement, s’ils sont professeurs de physique, gestionnaires ou informaticiens