holm667
08.06.2022 21:55:50
- #1
Bonjour à tous,
nous avons acquis un terrain encore non bâti et fait réaliser un plan de situation. Notre bureau d’études nous a alors signalé que le toit du carport de notre voisin dépasse de 36 cm sur notre terrain. La limite autorisée de construction en limite de propriété de 9 m est également dépassée d’environ 3 m.
En principe, ces faits ne me dérangent pas, mais je ne souhaite pas non plus les accepter tacitement. Je ne suis pas non plus intéressé par un conflit de voisinage.
Après quelques recherches sur le sujet, plusieurs questions se posent :
1. Le carport existe depuis plusieurs années. Le précédent propriétaire (une société immobilière non locale) n’a apparemment pas encore formulé d’opposition. Puis-je, en tant que nouveau propriétaire, le faire maintenant ?
2. Sur le plan de situation établi, ces faits sont désormais visibles. Devrait-ce attirer l’attention du service d’urbanisme lors de l’examen de notre demande de permis de construire et le voisin être invité à répondre ?
3. D’après ce que j’ai lu, il serait judicieux, conformément à l’article 902 du Code civil, de demander une redevance symbolique (par exemple 1 € par an), afin de ne pas accepter la situation sans opposition. Comment procède-t-on dans ce cas ? Un contrat rédigé soi-même avec le voisin suffit-il ?
4. Existe-t-il d’autres moyens pour défendre mes intérêts sans déclencher un gros conflit ?
Merci et cordialement

nous avons acquis un terrain encore non bâti et fait réaliser un plan de situation. Notre bureau d’études nous a alors signalé que le toit du carport de notre voisin dépasse de 36 cm sur notre terrain. La limite autorisée de construction en limite de propriété de 9 m est également dépassée d’environ 3 m.
En principe, ces faits ne me dérangent pas, mais je ne souhaite pas non plus les accepter tacitement. Je ne suis pas non plus intéressé par un conflit de voisinage.
Après quelques recherches sur le sujet, plusieurs questions se posent :
1. Le carport existe depuis plusieurs années. Le précédent propriétaire (une société immobilière non locale) n’a apparemment pas encore formulé d’opposition. Puis-je, en tant que nouveau propriétaire, le faire maintenant ?
2. Sur le plan de situation établi, ces faits sont désormais visibles. Devrait-ce attirer l’attention du service d’urbanisme lors de l’examen de notre demande de permis de construire et le voisin être invité à répondre ?
3. D’après ce que j’ai lu, il serait judicieux, conformément à l’article 902 du Code civil, de demander une redevance symbolique (par exemple 1 € par an), afin de ne pas accepter la situation sans opposition. Comment procède-t-on dans ce cas ? Un contrat rédigé soi-même avec le voisin suffit-il ?
4. Existe-t-il d’autres moyens pour défendre mes intérêts sans déclencher un gros conflit ?
Merci et cordialement