Trois exemples concrets issus de la pratique :
1) le mur en blocs l-Stein de mon voisin, qui a été intensivement discuté ici sur le forum : mon terrain était également en phase de construction, il y avait à peine de la terre végétale et le voisin avait besoin d’1 mètre d’espace de travail sur mon terrain. Il a demandé, j’ai accepté ; bien sûr, fais-le, quand tu auras fini tu me poses encore 20 mètres de caniveau de drainage et c’est bon.
2) le secteur public construit une annexe à l’un de ses bâtiments et n’accède à une partie du chantier que depuis le terrain voisin, une simple prairie. On fauche le foin deux fois par an, point final : sur la prairie, 3 mètres ont été délimités au piquet, que l’entrepreneur peut emprunter, fouler et utiliser, et après la fin des travaux la zone est remise en état. Le reste de la prairie est interdit d’accès.
3) dans le centre-ville entre bâtiments anciens, un investisseur (du coin) construit un immeuble de 8 appartements avec un grand sous-sol. Pour cela, une vieille maison étroite du voisin a dû être démolie, car elle serait tombée en ruine après la démolition de l’ancien bâtiment du maître d’ouvrage. La fouille de fondation est tellement profonde et le projet est une construction mitoyenne que dans deux directions un talus n’était pas possible. Le maître d’ouvrage a dû stabiliser les côtés avec un mur à parois moulées et un soutènement berlinois. Pour la maison démolie du voisin, il construit à la même place une structure brute de remplacement.
Voici les possibilités qui peuvent survenir chez le voisinage. Avec un entrepreneur général étranger s’ajoute le problème qu’il n’a peut-être aucune procuration pour négocier avec toi pour un maître d’ouvrage. Ce n’est pas que tu aies un contrat dans lequel l’entrepreneur s’engage à restaurer, mais que tu ne voies pas un centime parce que le maître d’ouvrage n’en savait rien et ne veut pas payer !
Connais-tu le propriétaire et le maître d’ouvrage ?